VARUSHA PIRAPPU : Le Nouvel An tamoul célébré avec ferveur en prison

Le Nouvel An tamoul, Varusha Pirappu, a été célébré dans les prisons mauriciennes. À la prison centrale de Beau-Bassin, par exemple, l’Achagar Soondarajen Maistry a officié aux prières et rituels. Le Commissaire des Prisons (CP) Jean Bruneau souligne que « la spiritualité est partie intégrante du processus de réhabilitation de chaque détenu, quelle que soit son appartenance ethnique. Ce que nous respectons, en prison. »
« Dans notre souci de respecter chaque confession et pour donner aux détenus, quelle que soit leur appartenance ethnique, le sentiment que leurs croyances sont toutes respectées, comme serait le cas s’ils étaient dans la société active, nous avons, à la prison centrale de Beau-Bassin, comme dans les autres prisons de l’île, permis aux détenus tamouls de célébrer le Nouvel An tamoul, Varusha Pirappu, ce mardi 14 avril », explique le Commissaire des Prisons, Jean Bruneau. C’est l’Achagar Soondarajen Maistry qui a officié aux rituels et prières.
« J’ai proposé aux détenus un thème de réflexion, pour cette année ; « Anou konstrir ene fami »», explique l’Achagar Maistry. Proposition qui a été très bien accueillie par tous les détenus, démontrant la ferveur et l’engagement de chacun. « Mais aussi un désir de réintégrer une société active et de se racheter une conduite. » Le prêtre tamoul poursuit : « Ensemble, nous avons réfléchi aux moyens dont ils disposent alors durant leur incarcération pour reconstruire leurs liens avec leurs familles ; leurs amis et toute la société autour d’eux. » Sur ce point, l’Achagar Soondarajen Maistry tient à « remercier l’administration de la prison pour l’encadrement et toutes les facilités qui sont mises à la disposition des détenus ; et surtout, avec le soutien personnel du CP Jean Bruneau. Tout ce travail est réalisable grâce à ces efforts conjugués. Le Nouvel An tamoul est une date très attendue par les détenus, car c’est un moment fort de notre calendrier. Les détenus ont fait preuve de beaucoup de ferveur dans leurs prières. »
Les prières « et la lecture du Panchangam, qui contient aussi les prédictions pour l’année en cours », ajoute encore l’Achagar Soondarajen Maistry, se sont terminées aux alentours de 12 h 30 mardi. « Durant mon temps de parole, j’ai aussi évoqué, avec les détenus, la nécessité de faire la part des choses dans la vie. Bizin kapav aksepte saki dou kouma saki sale ; saki eg ek saki sikre… Les hauts et les bas font partie de la vie, de notre quotidien. »
De son côté, Jean Bruneau rappelle que « sur le plan spirituel, nous veillons à ce que chaque détenu puisse bénéficier des mêmes facilités que s’il se trouvait à l’extérieur ; dans la société active. » La place accordée à la spiritualité, soutient le CP Bruneau « est primordial dans le processus de réhabilitation. D’où notre « commitment »

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