[Vidéo] Marche citoyenne – Mauriciens debout : Pourquoi sont-ils venus ?

 

Ils sont nombreux à s’être déplacés jusqu’à la capitale ce samedi 13 février, pour une marche citoyenne et pour déclarer leur opposition au régime gouvernemental actuel et aux scandales qui ébranlent le pays. Les citoyens qui ont décidé de marcher aujourd’hui l’ont fait avec ou sans pancartes en mains. Chacun avec ses raisons, certains sont là tout simplement pour dire « stop » et d’autres, ayant le sentiment d’être témoins de discrimination, sont venus pour montrer leur colère face au régime MSM.  Nous en avons rencontré quelques-uns, qui nous expliquent leurs motivations.
Selon Rajkumaree Gopaulsing, retraitée, il y a trop d’abus du gouvernement. Elle dit ne  pas être satisfaite de la performance du régime MSM.  « Sa gouvernman-la pe tro fer dominer. Ou nepli kapav koze, nou ti kontan sanze, zot fer seki zot anvi, li enn gouvernman diktater », a-t-elle déclaré.
Tracy, une jeune femme de 29 ans, habitante de Coromandel, souhaite de son côté un nouveau gouvernement. Toutefois, elle est catégorie sur ces propos et espère ne pas voir le même schéma du régime de Pravind Jugnauth se répéter. Elle espère un nouveau gouvernement avec un nouveau souffle.
Neermal, âgé de 41 ans et père d’un enfant, s’est joint à la marche citoyenne ce samedi et espère voir des changements « au niveau de notre constitution ». « C’est pour cette raison que chaque gouvernement qui arrive fait ce qu’il veut. Le vrai problème est dans notre constitution. En tant que citoyens, nous sommes venus pour l’avenir de notre pays », affirme-t-il.
Pour Kemraj de Gros-Cailloux, rejoindre cette marche a été « un devoir en tant que citoyen ». Ce père de trois enfants se dit inquiet et estime que l’avenir de notre île semble « sombre ». « C’est un gouvernement sans leadership, il y a plus de corruptions et de fraudes. Je pense que tout un chacun doit apporter un soutien afin de faire partir ce gouvernement, surtout pour nos enfants ». Un point que partage Aurore, 41 ans mère de famille : « j’ai des enfants et je viens pour leurs avenirs », avance-t-elle.
Face à cette situation, ils aspirent tous à un renouveau en politique.
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