Flic-en-Flac : Le conseil de village rencontre les autorités pour lutter contre la pollution sonore

Las d’entendre les cris des habitants du village de Flic-en-Flac sur la pollution sonore, Patrick Cavalot, président du conseil de village, a rencontré jeudi dernier des représentants des ministères de la Santé, de l’Environnement, la police de la localité et des responsables du conseil de district de Rivière-Noire.

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Le but était de faire le point sur ce problème qui, au fil des années, est devenu une nuisance majeure pour les habitants de cette localité.

« Les officiers de la Santé nous ont fait part de leurs contraintes. Ils ne disposent pas suffisamment du nombre d’inspecteurs car ils doivent aller chez le plaignant avec leurs équipements pour mesurer les décibels avant de prendre toute action. Et le plaignant devrait se présenter en cour pour témoigner », déclare Patrick Cavalot.
En ce qui concerne la police de l’Environnement, elle ne tarde pas à réagir des qu’elle reçoit des plaintes. Elle va sur place pour réprimander. Tout comme la Santé, la police de l’Environnement manque, elle aussi, cruellement d’effectif.

Pour ce qui est de la police régulière, elle prend régulièrement des contraventions. « Mais comme ce n’est pas toujours les mêmes personnes (loueurs de bungalows et le plus souvent à temps partiel), leurs actions ne sont pas toujours visibles », fait ressortir cette unité.

La police régulière a promis aux conseillers qu’elle s’organisera pour augmenter ses effectifs pour les vacances de Pâques. Les autorités travaillent sur une nouvelle législation plus sévère qui devrait entrer en vigueur très bientôt,

Patrick Cavalot déplore que le bruit fait désormais partie de nos week-ends. « Des habitants qui viennent d’ailleurs n’ont pas de respect pour nous, les résidents permanents : vacarme, hurlement, tapages nocturnes à Flic-en-Flac, chaque week-end. Nous ne pouvons plus supporter les nuisances nocturnes provoquées par les fêtards. Flic-en-Flac est devenu chaque week-end le lieu de rendez-vous de nombreux fêtards. Que ce soit sur l’avenue des Manguiers, l’avenue des Mouettes au Morcellement de Chazal », dit-il.

Les patrouilles des forces de l’ordre ne semblent pas être dissuasives, explique le président du village de Flic-en-Flac. Il demande aux autorités d’agir.

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