AFFAIRE BAL KOULER | Dans un affidavit juré vendredi :Raj Dayal dit n’avoir jamais sollicité d’argent à Soobhany

L’ancien ministre de l’Environnement et député de la circonscription No 9 (Flacq/Bon-Accueil), Raj Dayal, qui fait face à un procès en Cour intermédiaire pour “bribery by public official” dans le cadre de l’affaire “bal kouler”, a juré un affidavit en cour vendredi. Dans le document, rédigé par l’avoué Pazany Thandarayen, Raj Dayal insiste sur le fait qu’il est « victime d’un complot » dans cette affaire et soutient qu’il n’a « jamais sollicité, ni reçu, ni accepté de l’argent ou une forme quelconque de gratification ».

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L’ex-ministre avance que le fait d’avoir été forcé à “step down” comme ministre de l’Environnement par le Premier ministre d’alors, sir Anerood Jugnauth, « n’avait pas sa raison d’être ». Raj Dayal est revenu sur les allégations de corruption contre lui après qu’une radio privée a divulgué, le 23 mars 2016, une bande sonore comprenant une conversation qu’il y aurait eue entre l’homme d’affaires Patrick Soobhany et lui concernant un permis EIA pour un projet de morcellement à Gros-Cailloux. Selon Raj Dayal, à la suite de cela, il avait été convoqué au bureau de sir Anerood Jugnauth, en présence de Roshi Bhadain, qui était encore ministre. SAJ lui avait alors demandé de “step down”.

Raj Dayal observe qu’il devait “step down” pour une période de cinq semaines afin d’avoir « une enquête indépendante ». Toutefois, selon lui, une charge provisoire avait été retenue contre lui pour avoir sollicité de l’argent à Patrick Soobhany. Il dit qu’en 2017, il est « accusé formellement non pas pour avoir sollicité de l’argent, mais pour avoir sollicité une gratification ». Alors qu’il a été forcé à “step down” pour avoir sollicité de l’argent mais qu’aucune accusation formelle de ce genre n’a été retenue contre lui. Il continue à clamer son innocence et dit être « a victim of a conspiracy (…) a victim of a serious miscarriage of justice, and therefore my stepping down as Minister of Environnement and sustainable Development, disaster and Beach Management has no “raison d’être”. »

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