AMREEN LALLMOHAMED : Mariam Muskeen , « Elle avait dit à sa mère qu’elle ne rentrerait pas »

Âgée de 23 ans, Amreen est la cadette des deux filles de Shenaz et Ahmed Lallmohamed. Cette famille de l’avenue Lataniers, à Quatre-Bornes, accepte difficilement la disparition soudaine de la jeune fille, qui entreprenait des études poussées pour devenir notaire. Et c’est d’ailleurs chez un notaire de la capitale, auprès de qui « elle se familiarisait avec le métier », qu’elle se rendait hier matin, explique Mariam Muskeen, soeur de Shenaz Lallmohamed et tante d’Amreen. Elle ajoute : « C’est moi qui lui avait choisi ce prénom d’Amreen quand elle est née. Je trouvais que c’était un joli prénom. »
La matinée du vendredi 3 mai restera à jamais gravée dans la mémoire de Shenaz Lallmohamed : « Ce matin, alors qu’elle partait pour Port-Louis, ma soeur a dit à Amreen qu’elle faisait la cuisine et lui a demandé de rentrer tôt pour le dîner. En plaisantant, comme elle le fait d’habitude, Amreen a répondu à sa maman : « Mo pa pu rentrer tantôt ». Depuis, ma soeur est en état de choc… Elle n’arrive pas à oublier les dernières paroles de sa fille. »
Amreen Lallmohamed avait été une étudiante du QEC. « Elle était très intelligente, continue sa tante, Mariam. « Elle rêvait de devenir notaire. Elle avait entamé des études de droit puis avait opté pour se spécialiser en notariat. »
La famille Lallmohamed est « très reconnaissante envers le personnel de l’hôpital Jeetoo, le RHD Dr Ramen, dont j’ai été la secrétaire de direction », ajoute Mme Muskeen. « Tout le monde, ainsi que les députés de Quatre-Bornes, nous ont beaucoup soutenu dans cette dure épreuve. »

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