COMMISSION D’ENQUÊTE SUR WATERPARK : Des manquements à la sécurité au Waterpark pointés du doigt

Après trois semaines d’auditions, le rapport rédigé par le comité de la commission d’Enquête du Waterparkdirigée par la magistrate Shameen Humuth-Laulloo a été déposé, mercredi, au ministère de l’AgroIndustrie, responsable ultime du parc aquatique de Belle Mare. Les conclusions de l’enquête pointent du doigt un manque de sécurité dû à l’insuffisance du personnel du centre aquatique mais n’épargnent pas non plus l’irresponsabilité par négligence de tout un chacun à savoir, parents, institutions scolaires, et accompagnateurs. La Commission avait, pour rappel, siégé en vue de faire la lumière sur les décès de Britney Joomun, 8 ans, et de Dylan Dennemont, 14 ans, par noyade, en septembre et octobre derniers, lors de sorties scolaires, à 10 jours d’intervalles. 
Week-End a appris, de sources concordantes, que le rapport de la commission a été déposé cette semaine et devait être débattu au conseil des ministres de vendredi. Mais le cyclone Edilson ayant joué aux trouble-fêtes, il le sera sans doute la semaine prochaine.
Selon des sources concordantes, le rapport mettrait  l’accent sur le manque de sécurité qui régnait au Waterpark au moment des incidents mais également depuis plusieurs années. D’abord et avant tout, le parc aquatique est mis en cause pour le manque cruel en “life guards”, de matériels de sauvetage et de mesures de sécurité, mais aussi pour l’insuffisance de son personnel . Le manque de formation du personnel d’encadrement est également une source d’insatisfaction pour la magistrate magistrate Shameen Humuth-Laulloo, et ses  assesseurs le Dr Swagath Poorun, Acting Director au Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU), et Leckram Chineea, Chief Occupational Safety & Health Officer au ministère du Travail.
La responsabilité partagée de plusieurs personnes, les parents, les accompagnateurs et les responsables d’institutions scolaires  à tous les niveaux, est mise en cause dans le cadre des conclusions du Comité. Ainsi les écoles, qui avaient organisé les sorties scolaires sont également égratignées par le rapport. Dans le cas de la petite Britney Joomun, une handicapée lourde, les conclusions de l’enquête condamne subtilement  l’organisateur de la sortie à savoir le Centre d’Éducation Développement pour les Enfants de Maurice (CEDEM), les parents et les accompagnateurs. La jeune victime était dans la piscine réservée aux  enfants en compagnie d’un autre camarade de classe. Ils étaient les seuls  à avoir bénéficié de la protection de deux parents en raison de leur mobilité réduite, mais cela n’a pas empêché le drame.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -