Cours à distance – Enseignants et étudiants cherchent toujours leurs marques

  • Le niveau de qualité de certaines leçons laisse à désirer
  • La MBC lance une application mobile pour pouvoir accéder à toutes ses chaînes

La deuxième journée de cours à distance s’est déroulée comme prévu, en dépit des difficultés relevées tant au niveau des enseignants que des étudiants, lundi. Des ajustements sont apportés au fur et à mesure de cette expérience sans précédent. Ainsi, la Government Secondary School Teachers Union (GSSTU) prévoit de lancer une plateforme, où ses membres déposeront le contenu des cours pour toutes les classes. D’autre part, la MBC a lancé son application pour pallier les difficultés d’accès rencontrées par les parents.

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Cours à la télé pour les petits, internet pour les grands, la deuxième journée de cours a débuté tôt le matin, dès 8h30. Ainsi, les élèves du primaire ont eu droit à des cours enregistrés, diffusés sur quatre chaînes de la MBC, soit MBC2, MBC3, Bhojpuri Channel et Senn Kreol. Lundi, de nombreux parents ont soutenu qu’ils ne disposaient que de MBC1 à travers le bouquet Canal+. De même, d’autres parents ont attiré l’attention sur le fait qu’ils avaient plusieurs enfants et un seul téléviseur pour la retransmission des cours. Ce problème est dorénavant réglé avec l’application MBCPlay. Les parents peuvent télécharger l’application sur Google Play ou AppStore et ainsi permettre aux enfants de suivre les cours par le moyen des tablettes.

Mais là où le bât blesse, c’est la qualité de certaines leçons diffusées à la télé ces premiers jours. Beaucoup de parents disent avoir été choqués par les fautes d’orthographe et autres prononciations incorrectes. « Après ce que j’ai vu hier, je suis en droit de me faire des soucis sur la qualité de l’éducation dispensée à l’école », note cette mère de famille, dont la fille est en grade 6.

Au secondaire, le syndicat des enseignants du secteur public dénonce toujours une décision imposée par le ministère de l’Education. Yugeshwur Kisto, le président, affirme que la semaine dernière, le ministère avait déjà pris contact avec lui, pour avoir les coordonnés des enseignants. « Ce que j’ai fait mardi. Mais alors que l’on devait entamer des discussions à ce sujet, la VMP et ministre de tutelle est venue tout balayer mercredi avec sa conférence de presse », regrette-t-il.

A ce jour, selon lui, beaucoup d’enseignants ont des difficultés à animer des cours en ligne. « Il y a des contraintes pratiques et tous les enfants ne répondent pas présents. » Pour remédier à la situation, la GSSTU prévoit de lancer sa propre plateforme, avec des contenus pour toutes les classes, accessibles à n’importe quel moment. « Une classe en ligne, quand c’est fini, c’est fini. Avec le contenu mis en ligne sur la plateforme, les étudiants auront accès à n’importe quel moment. Un peu comme le Student Support Programme, mais pour les grands », dit-il.

Par ailleurs, le ministère prévoit également de recourir à la télévision pour les classes de Grade 10 à 13, afin de pouvoir atteindre ceux qui ne sont pas connectés ou ne disposant pas des outils nécessaires pour les cours.

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