ÉCLAT TROPICAL 4 : Importateurs et artisans se partagent l’espace

Tandis que le Salon de la mode et des cosmétiques s’est installé au Port-Franc à Mer Rouge, Éclat Tropical — événement dédié à la bijouterie — y a aussi pris ses quartiers du 28 au 30 novembre. Organisé par Enterprise Mauritius, il a pour but principal de mettre en lumière les talents locaux, de promouvoir leurs créations. Mais cette année, le savoir-faire de l’artisanat mauricien n’a pas occupé une très grande place.
Le monde de la bijouterie s’est donné rendez-vous à l’occasion de la quatrième édition d’Éclat Tropical, salon dédié à la bijouterie mauricienne. Une vingtaine d’exposants étaient présents, dont des importateurs. Seulement quelques artisans ont fait découvrir aux visiteurs leurs dernières réalisations. Parmi eux: Zea, V de Guardia Creations, Helena Talbot, Amrita Dyalah (aussi artiste-peintre), Marie-Julie Bréville. À son stand, Helena Talbot propose des bijoux réalisés à partir de matières recyclées: dans ses colliers, on y trouve, par exemple, des épingles ou des tirettes de canettes de bière. Cette habitante de Poste de Flacq exerce son art depuis 1990. « J’ai débuté avec des objets recyclés que je récupère dans ma cuisine comme des bouteilles de vin, de spiritueux d’huiles, de sauces de tomates, de pots de café. J’y peignais dessus et pour une touche plus personnelle j’y ajoutais du fil de cuivre émaillé, du fil de plomb, des perles, des capsules de bouteilles en aluminium », dit-elle. En 2001, elle remporte une compétition artisanale à Madagascar, organisée par l’UNESCO. En 2004, elle participe à la foire de la SADC qui a eu lieu à Gaborone au Botswana et obtient le premier prix avec son collier fait main avec des capsules en aluminium et d’autres objets recyclés.
Qu’ils soient en or, platine, pierres précieuses et semi-précieuses, diamants taillés ou fantaisies, les bijoux sont un élément essentiel pour accessoiriser une tenue et pour l’embellissement de la femme. Parmi les créatrices de bijoux fantaisie, la toute jeune Marie-Julie Bréville qui a accroché sur un tableau toutes sortes de boucle-d’oreille déclinées dans des couleurs gaies de l’été. Cette quatrième édition d’Éclat tropical a permis à la fille du photographe Tristan Bréville d’exposer ainsi ses bijoux qu’elle a commencé à confectionner seule à la maison. Elle qui se consacre entièrement à sa passion pour la confection de bijoux allie dans ses réalisations styles orientaux et occidentaux.

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