EQUITATION—SAISON 2014: Une année pour consolider les assises

2013 est une année à marquer d’une pierre blanche pour l’équitation mauricienne. Changement à la tête de la Fédération mauricienne de sports équestres (FMSE), médaille de bronze au World Jumping Challenge, au Venezuela, qualification historique de Lambert Leclezio pour les Jeux équestres, en juillet prochain, en Normandie, en France : l’année écoulée a de quoi augurer un avenir brillant et plein de promesses, que la FMSE entend tenir.
Objectif rempli pour la Fédération, qui a réussi à se positionner sur la scène internationale. Une des grandes satisfactions de Kim Guého, qui a succédé en 2013 à Clothilde Jauffret à la tête de la FMSE. « A bien y voir, les cavaliers ont fait parler d’eux. La qualification pour les Jeux équestres mondiaux pour Lambert Leclezio et la médaille de bronze pour Philippe Burckel au Venezuela ont fait beaucoup de bien à Maurice », explique la présidente.
D’ailleurs, Maurice s’est vue récompensée pour sa première place sur le plan régional pour le World Jumping. C’était lors du congrès annule de la Fédération équestre internationale, en Suisse, en fin d’année dernière.
« C’est la première fois que Maurice est représentée sur ce podium, aux côtés de la présidente de la FEi, la princesse Haya de Jordanie », précise Kim Guého.
Mais au-delà de cette place, il y a la médaille de bronze de Philippe Burckel, ramenée du Venezuela. Cette médaille représente celle de la persévérance pour le cavalier, qui avait déjà tenté l’aventure du World Jumping Challenge en 2013, et avait échoué à la 20e place.
« L’année dernière, il s’est montré à son meilleur niveau. Il lui faut se maintenir », poursuit Kim Guého.
De l’autre côté, Lambert Leclezio poursuit son bonhomme de chemin sur la planète voltige. A 16 ans seulement, le jeune athlète a mis toutes les chances de se côté, se transformant en véritable globe-trotteur de la voltige, pour s’améliorer un peu plus à chacune de ses sorties. Ses performances en Europe ont démontré l’ont un peu plus rapproché de l’élite mondiale.
« Il s’est très bien débrouillé. Il est devenu le premier Maurice à se qualifier pour les World Equestrian Games. Et pour lui, c’est une très belle ligne qu’il a ajouté à son CV », avance la présidente.
La FMSE a aussi accueilli, pendant l’année 2013, Pierre Durand, médaillé olympique, qui a distribué ses précieux conseils aux cavaliers. « C’était une chance inespérée pour nous. Nous avons pu nous assurer du soutien des autorités aussi. »
En effet, le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), le Comité olympique mauricien (COM), le Mauritius Sports Council (MSC) et la FEI, ont tous été des partenaires importants dans la progression de la FMSE. « Tout était relatif. Nous étions soutenus pour nos bons résultats tout comme les bons résultats ont attiré plus de soutien. »
Pourtant, Kim Guého a un regret : celui de ne pas avoir pu faire progresser le dressage, autre discipline liée de très près à l’équitation. « Il y a eu des efforts, mais il y a toujours eu une petite lacune qui nous a empêché de faire mieux. »
L’objectif, pour 2014, est donc tout trouvé, avance Kim Guého. « Faire monter la côte de popularité du dressage. En 2013, l’année a été assez catastrophique. Mais nous avons pu faire une belle remontée dans les derniers mois de l’année. Cette année, nous nous y mettrons assez tôt. »
Le travail de base sera repensé. C’est, du moins, ce qu’assure la présidente de la FMSE. « C’est tout un travail à refaire. Mais la FMSE a déjà pensé à sa stratégie, afin de pouvoir aller de l’avant. »
Et Maurice compte bien profiter des nouveaux changements apportés par la FEI. Dans le passé, la qualification pour les Jeux olympiques était réservée à une élite quasiment européenne. « Maintenant, nous pouvons nous aussi jouer notre chance pour un ticket olympique », note Kim Guého.
D’ailleurs, l’aide de la FEI est toujours la bienvenue. « L’année dernière, la Fédération internationale a aidé l’élite et le grassroot. C’est une bonne chose. Nous espérons que nous pourrons encore une fois présenter un bilan aussi positif, à la fin de l’année », conclut Kim Guého.

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -