Hindu Girls College – Le management de l’établissement revient à de meilleurs sentiments

– Le manager présentera au Board of Directors du collège une demande pour reconsidérer un cas de licenciement d’une enseignante

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– La violation de plusieurs lois du travail fortement soulignée lors de cette réunion et le manager « réprimandé » par l’avocat de l’UPSEE

La réunion tripartite (employeur du collège Hindu Girls-UPSEE-PSEA) au ministère du Travail mardi après-midi concernant certaines pratiques « abusives » du manager de l’Hindu Girls College, « non conformes aux lois en vigueur », a été, aux dires des participants, « un moment difficile » pour le manager du collège et son représentant légal s’agissant de la violation de plusieurs lois dans un cas de licenciement. À la demande de l’UPSEE pour la réintégration immédiate de l’employée concernée, l’avocat du manager a dit que son client soumettra au Board of Directors du collège une motion pour reconsidérer ce cas de licenciement. C’est ainsi que le ministère du Travail a fixé une réunion avec toutes les parties concernées le 24 avril pour prendre connaissance de la décision du “Board” du collège.

L’exécutif de l’UPSEE, qui représente l’employée licenciée, était presque au complet à cette réunion au ministère du Travail. L’UPSEE était accompagnée de son conseiller légal, à savoir Dev Ramano, tandis que le manager était représenté par l’avocat Avineshwar Dayal. Selon plusieurs participants à cette réunion, présidée par un haut cadre du ministère du Travail, le manager du collège Hindu Girls a joué profil bas hier et n’a prononcé aucun mot pendant toute la réunion d’environ une heure.

L’avocat de l’UPSEE a mis en exergue les différentes lois du pays qui ont été « violées » par le manager dans les différentes actions prises ces derniers temps à l’encontre de l’enseignante licenciée et soulignons que cette dernière est membre exécutif de l’UPSEE. « Le manager ainsi que son avocat ont été pris au dépourvu et étaient décontenancés par la liste de lois citées par le conseiller légal de l’UPSEE », a dit un des participants à cette réunion. Selon nos renseignements, le manager n’a pu donner hier les raisons pour lesquelles cette employée a été licenciée.

« Le manager du collège a été sévèrement réprimandé par notre avocat pour le non-respect de la loi et son conseiller légal n’a pu réfuter les points soulevés », a affirmé Bhojparsad Jugdambi, président de l’UPSEE. Les dirigeants de ce syndicat affichent la satisfaction à l’issue de cette réunion. « Le fait que l’avocat du manager a fait savoir que son client compte présenter une motion au “board” du collège, lui demandant de reconsidérer ce cas de licenciement, témoigne d’un changement d’attitude du management du collège », dit le président de l’UPSEE.

Quelques minutes avant la tenue dans cette réunion, le président de l’UPSEE et le représentant légal du manager du Hindu Girls College ont rencontré, pendant une dizaine de minutes, le ministre du Travail à la demande de ce dernier. « Le ministre a été attentif aux problèmes que nous avons soulevés et semblait agacé par la situation tendue dans ce collège. Le ministre nous a dit qu’il souhaitait que les parties concernées arrivent à une solution à l’amiable. En notre présence il a donné des directives à ses officiers de lui faire un compte rendu de cette réunion prévue à son ministère », raconte le président de l’UPSEE.

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