L’événement national du 9 septembre : 400 paniers en vakoa confectionnés à Rodrigues

Pour la distribution de la communion à la messe spéciale du 9 septembre, le comité organisateur a choisi de placer les hosties dans de petits paniers en vakoa, qui seront fabriqués chez nos amis rodriguais. On en aura besoin de pas moins de 400 paniers et la commande a été passée auprès d’une petite entreprise familiale située à Trèfles, et dont le travail est très apprécié dans l’île.

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« Il y aura une touche rodriguaise dans cette messe. Et c’est une grande joie et une grande fierté pour les Rodriguais »,dit soeur Roselyne Larcher, membre de la Commission théologique et pastorale au sein de la CEDOI et responsable de la Pastorale des jeunes à Rodrigues. « C’est une valorisation du travail de l’artisan rodriguais, mais c’est aussi une valorisation de l’homme et de la femme rodriguais », ajoute-t-elle.

Selon cette dernière, Ton Azie, un visage connu à Rodrigues dans la fabrication de paniers, et qui dirige cette petite entreprise familiale, ne se contente pas, d’en faire son gagne-pain. « Il transmet aussi son savoir à la jeune génération en donnant du travail aux jeunes », ditelle. Par ailleurs, selon Mgr Alain Harel, évêque du vicariat de Rodrigues, « il y aura un grand intérêt parmi les Rodriguais » pour être présent à cette messe du Soeur Rosalyne, responsable de la Pastorale des jeunes dans l’île : « Une revalorisation du travail de l’artisan rodriguais » 9 septembre à Marie Reine de la Paix. « Dans plusieurs régions, beaucoup de personnes s’organisent pour venir à Maurice », dit-il au Mauricien. Il ajoute que plus d’un mois après l’annonce officielle de la visite papale par le cardinal Piat, des Rodriguais continuent de lui faire part de leur déception que le pape n’ait pas inclus Rodrigues dans son périple dans l’océan Indien. « J’ai beau leur dire que lors de ma visite à Rome, avec les autres évêques de la CEDOI, j’ai invité le pape à venir chez nous, mais que celui-ci avait un choix à faire, les Rodriguais sont encore très déçus», confie Mgr Harel.

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