MAURITIUS POLICE FORCE : 250 ans and still “growing strong”

La force policière mauricienne fête cette année ses 250 ans. Le 1er août, lors d’une cérémonie officielle aux Casernes centrales, en présence du Premier ministre, Pravind Jugnauth, les différentes équipes qui la constitue ont fait montre de leurs habilités. Non seulement à travers une parade, mais aussi à travers un Talent Show, animé par l’orchestre de la police. Des compétences acquises et améliorées au fil des années et qui soulignent que 250 ans après, la force policière mauricienne “is still growing strong”.
L’Anti Drug and Smuggling Unit (ADSU), le Passport and Immigration Office (PIO), la Special Mobile Force (SMF), la Special Support Unit (SSU), le Police Helicopter Squadron (PHS), le Maritime Air Squadron (MAS), la National Coast Guard (NCG), le Groupe d’intervention de la police mauricienne (GIPM), la Cybercrime Unit Les unités, la police mauricienne en compte beaucoup. Et de plus en plus de spécialisation. De l’ère de la colonisation à l’époque de la République de Maurice, la force de police a connu de grandes mutations. Aujourd’hui, constituée de quelque 13 000 officiers, elle s’efforce d’appliquer l’ordre et la discipline dans le pays. Une tâche pas toujours évidente, avec nombre de critiques, mais qu,i au fil des années, les avancées technologiques aidant, tend à se perfectionner sous l’égide des différents commissaires qui ont été à la barre.
La MPF a ainsi une riche histoire, de 250 ans, qui remonte à août 1767, avec la nomination de Guillaume Desgranges de Richeteaux en tant qu’inspecteur de la police. Avec l’inspecteur Ignace Brunel, Guillaume Desgranges de Richeteaux devient en décembre 1767, l’assistant du premier Commissaire de Police Antoine Codere, qui était alors, en même temps “Juge du Conseil Supérieur”, soit l’équivalent d’un juge de la Cour suprême. Il avait le contrôle de Port-Louis, les autres districts tombant sous la responsabilité des commandants militaires locaux.
Le 28 octobre 1803, le Général Decaën créa un quartier général de la police qu’il plaça sous la responsabilité d’un “agent général de police”, un juge de paix qui présidait le tribunal “de police correctionnelle”, remplacé en 1808 par “le Tribunal de première instance”. A l’époque, le siège de la police centrale était à la Places d’Armes, à droite de la Government House. Il fut transféré en 1810 à la rue Pope Hennessy dans les locaux adjacents à la municipalité de Port-Louis. Le 22 mars 1922, il porta ses pénates aux Line Barracks. 
L’organisation telle qu’elle existe aujourd’hui serait le résultat des conclusions de la Commission d’enquête de 1859. L’ordonnance qui régit la police a été promulguée en 1893 et a été remplacée par la loi de 1974 sur la police. Avant cela, la police était sous le contrôle de l’administration civile jusqu’au 2 août 1841 lorsqu’elle fut cédée à l’Autorité militaire. Il ressort qu’après l’occupation britannique en 1810, un officier britannique, M. A.B.Bane, a pris le commandement de la force policière. En 1816, un corps de gendarmerie a été formé suivant le modèle français et pour des raisons linguistiques, le commandement de la police a été assumé en même temps par un officier britannique et français entre 1816 et 1818. Le chef de la police était appelé inspecteur général de la police jusqu’en 1934, lorsqu’il prit l’appellation de commissaire de police. Aujourd’hui, la force policière de Maurice est entièrement responsable devant le chef du gouvernement.
A l’occasion de la cérémonie officielle, durant laquelle le public a pu regarder un film retraçant l’historique de la MPF, le Premier ministre, aux côtés du ministre Mentor, a procédé au dévoilement d’une stèle marquant les 250 ans de la MPF. S’attardant sur le combat mené contre le trafic de drogue, Pravind Jugnauth s’est aussi appesanti sur le rôle et le défi de la force policière qu’il a souhaités “sans reproche” et au sein de laquelle, insiste-t-il, il n’y a pas de place pour les brebis galeuses.
250 ans après ses débuts, la MPF est appelée à faire régner l’ordre et la discipline à Maurice. Si les nouvelles technologies lui sont d’une aide précieuse, c’est aussi et surtout sur l’aide de la communauté qu’elle compte. D’où son motto : “With you, Making Mauritius Safer”.

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