POLITIQUE: Prorogation de l’Assemblée nationale sine die

Le premier ministre, Navin Ramgoolam a confirmé la prorogation du parlement. Dans un point de presse lundi soir, il ajoute que la préparation du projet de loi sur la réforme électorale demeure sa priorité dans la conjoncture. Le projet de loi devra faire parti du prochain discours programme. Aucune date n’a été avancée pour la rentrée parlementaire qui devrait se faire après le 10 juin, date à laquelle l’affaire présentée en cour par Rézistans ek altenativ sera de nouveau entendue.
Le premier ministre qui a annoncé qu’il communiquerait avec le leader de l’opposition, Paul Bérenger  sur les raisons de cette prorogation a invité l’opposition à participer à la rédaction du projet de loi sur la réforme électorale. Pour le PM, cette réforme ne pourra être  adoptée que si les deux grandes formations politiques de l’île, le Ptr et le MMM s’accordent sur la question car il faut une majorité des ¾  pour les changements constitutionnels nécessaires.
Par ailleurs le premier ministre a laissé entendre que la possibilité d’un vote ouvert n’est pas à écarter  et que cela permettrait de déterminer qui sont les vrais modernistes et qui sont les dinosaures au sein du parlement.
Vers 18h30 lundi après-midi, le président de la République, Kailash Purryag, a dans un communiqué, annoncé qu’en vertu de l’article 57 (1) de la Constitution, et sous recommandation du Premier ministre, l’Assemblée nationale avait été prorogée.
Ajourné le 15 avril dernier, les travaux de l’Assemblée nationale qui devaient reprendre le mardi 13 mai (demain) a  donc été prorogé sine die. Cet ajournement demandé par le premier ministre  afin qu’il puisse se consacrer au projet de réforme électorale, n’a jusqu’ici pas été concluant. Les discussions avec le leader de l’opposition ayant révélé des divergences sur la réforme électorale de même que sur la question de la deuxième République.
Avec cette prorogation de l’Assemblée Nationale, les questions parlementaires qui devaient être adressées aux ministres et en particulier la PNQ annoncée, et non formellement posée, du leader de l’opposition sur les avoirs du premier ministre sont donc annulés pour l’heure.

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