RUE VIRGIL NAZ, ROSE-HILL – Les risques associés au passage des autobus

PIERRE DINAN

La rue Virgil Naz, à Rose-Hill, relie Vandermeersch et la Place Margéot à une importante artère, la route Nyerere, laquelle à partir du poste de police, mène, entre autres, vers le bâtiment du National Pensions Fund, l’Institut Français de Maurice, l’hôpital des soins aux animaux, l’Église Holy Trinity, et des institutions de formation professionnelle, dont l’École hôtelière Sir Gaëtan Duval.

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Il va sans dire que tous ces bâtiments de service public reçoivent, chaque jour, des visiteurs de diverses catégories, parmi lesquels les bénéficiaires des pensions et des aides sociales et les étudiants de l’École hôtelière. Ces deux catégories de personnes sont, pour la plupart, des piétons. Débouchent aussi sur cette rue Virgil Naz trois culs-de-sac donnant accès à des résidences privées.

Il se trouve que la rue Virgil Naz est relativement étroite et qu’il n’y a pas de place pour construire des trottoirs ni pour garer des voitures, ce qui n’empêche pas, chaque jour, des automobilistes de transgresser les lois, et cela impunément, les autorités concernées ayant, semble-t-il, choisi de fermer les yeux. Nul besoin de préciser que ces parkings sauvages ne font qu’accroître les risques encourus par les piétons et les automobilistes sur cette… rue.

Et voilà que le bruit court que cette… rue doit devenir à sens unique afin que des autobus se dirigeant de la place Margéot vers l’est du pays puissent l’emprunter. Dans la pratique, cette rue est déjà devenue la route Naz, puisque ces autobus-là l’empruntent depuis quelques semaines, sous prétexte que les travaux de réfection de la Place Margéot ne sont pas terminés, suite à l’installation de la gare de métro.

Il est fortement souhaitable que si les autorités concernées ont pris une telle décision, elles la revoient de manière critique. Il y va de la sécurité de tous ceux, et particulièrement les piétons, qui utilisent la rue Virgil Naz fréquemment, sinon quotidiennement.

Souhaitons que le bon sens ait gain de cause, car il s’agit de minimiser les risques d’accident de la route, dans ce pays qui déplore déjà trop de victimes.

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