SANTÉ: 100 cas allégués de négligence médicale et de plainte sérieuse

Au total, 100 cas allégués de négligence médicale et de plainte sérieuse ont été rapportés au ministère de la Santé et au Medical Council depuis 2010. C’est ce qu’a indiqué le ministre de tutelle, Lormus Bundhoo, en réponse à une question parlementaire du député de l’opposition Satish Boolell la semaine dernière.
Le député de la circonscription Curepipe/Midlands souhaitait être éclairé sur le nombre d’allégations de négligence médicale et de plainte sérieuse à l’encontre du personnel médical depuis 2010. Il a voulu savoir si des enquêtes ont été menées en ce sens. Satish Boolell a également demandé au ministre si des actions ont été initiées dans ce contexte et si les conclusions des enquêtes sont communiquées aux plaignants.
Le ministre a indiqué que son ministère a déjà référé 13 cas au Medical Council à des fins d’enquête. « Nous en attendons les résultats afin de prendre des actions appropriées » a répondu Lormus Bundhoo. Quant à 24 autres cas, devait ajouter le ministre, « no further action has been recommended by the Technical Committee of my ministry chaired by the Director Health Services based on the Enquiry Report ». Par ailleurs, sept cas sont toujours à l’étude au ministère.
D’autre part, selon le ministre, 21 cas ont été mis de côté par le Medical Council après enquête. Dans deux autres cas, quatre médecins se sont vu infliger un avertissement au terme de l’enquête. Dans cinq autres cas, cinq médecins ont été sommés de se conformer au Code of Practice. D’autre part, indique le ministre, trois cas ont été référés à la police pour allégation de « criminal act against medical practitioners ». Enfin, 25 autres cas font toujours l’objet d’enquête par le Medical Council.
Le ministre a par ailleurs fait savoir que conformément à la pratique établie, les plaignants sont tenus informés soit verbalement soit en écrit des conclusions de l’enquête.
Satish Boolell a suggéré qu’il y ait un délai d’investigation pour chaque plainte. Cela, afin, dit-il, que « le coupable ne commette pas de mal à davantage de personnes ».

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