Violence qui nous envahit… Paix que nous attendons

Monique Dinan

À chacun de s’y mettre pour construire la paix tellement nécessaire à tous nos concitoyens pour que le pays se porte mieux. Commençons par notre propre examen de conscience pour voir nous-mêmes ce que nous pouvons faire pour réduire la violence dans notre vie.

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Envers qui avons-nous été violents ?
– Notre conjoint avec nos réponses cinglantes et nos impatiences…
– Nos enfants que nous corrigeons avec des claques et des paroles négatives…
– Que de drames pour les enfants quand les couples sont séparés et que les enfants doivent se partager entre papa et maman…
– Au travail avec ceux qui nous portent sur le système…
– Sur la route quand nos klaxons et notre conduite indisciplinée entraînent des accidents qui résultent en des pertes de temps pour les démarches qui s’ensuivent, des pertes d’argent pour les réparations … quand cela ne va pas jusqu’aux pertes de vie avec toutes les implications et inculpations que cela entraîne.
– Lors de rencontres trop arrosées, on en vient aux paroles qui blessent et qui peuvent se terminer par des coups et des tueries.

Les extra-violents, les blessés au cœur depuis leur enfance et qui font les titres de journaux et sont les cibles des manifestations.
Essayons de comprendre les causes de cette violence destructrice qui les habite.
– Une enfance dans un climat familial déchiré.
– Une adolescence sous l’emprise de l’alcool et de la drogue avec des relations sexuelles qui s’achètent et se paient.
– Une vie d’adulte habitée par une capacité de violence qui ne se maîtrise plus.
– Ils vont peupler pendant des années nos prisons, salissant la réputation de leur famille.

En cette période de Noël, quels gestes de paix pouvons-nous poser ?
Afin que Noël soit vraiment la fête de la réconciliation au sein des familles réunies qui le premier saura avoir le geste de la réconciliation ou offrir le cadeau qui vient consolider les amours et amitiés fragilisées ?
Nos magasins débordent d’une clientèle pour dépenser les sous durement gagnés en cours d’année. Trouvons le temps en cette fin d’année de construire la paix dans notre cœur et autour de nous. Ce n’est qu’à cette condition que nous pourrons sincèrement nous souhaiter de la joie pour Noël et le Nouvel An.
Nous n’avons qu’une seule et unique vie pour y mettre un maximum d’amour, sachons mettre la prière au cœur de notre vie. C’est le fondement sur lequel la paix peut grandir dans notre pays. Quelle que soit notre religion, prenons le temps de prier pour que cette nouvelle décennie voie des familles avec moins de ces conflits qui pourrissent, d’une part, la vie des enfants, enveniment les conflits entre hommes et femmes, et, d’autre part, voit se multiplier les associations de protection, les maisons d’accueil et les marches de solidarité.

Adressons-nous à Marie Reine de la Paix

Marie Reine de la Paix attend la visite de tous les Mauriciens – jeunes et moins jeunes – pour un temps de prière sincère. Elle peut combler notre cœur et notre pays de paix si on prend le temps de le lui demander en toute humilité. Combien voudront faire cette démarche individuellement ou en groupes ?
Le travail de reconstruction est possible, mais il faut s’y atteler le plus tôt en commençant à mieux aimer les enfants les plus démunis. La responsabilité de leurs enseignants est importante dans ce domaine. Il nous faut tout un militantisme pour avoir plus de paix sociale.
Protéger notre planète, c’est commencer par encadrer l’humain qui l’habite…

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