Relations industrielles : les retraités de Beachcomber dans la rue le 15 juin

Les anciens employés du groupe hôtelier Beachcomber engagés dans un bras de fer avec leur ancienne direction expriment leur détermination à manifester devant le siège du groupe à Curepipe vendredi 15 juin.

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Regroupés au sein de l’Association of Retired Employees of Beachcomber Hotels, ils affirment: “Certes, l’autorisation à manifester se fait encore attendre du côté du Commissaire de Police, mais de nombreux membres ont déjà fait savoir que malgré la faiblesse de la vieillesse et des ennuis de santé pour certains, ils seront là pour exprimer leur mécontentement envers New Mauritius Hotels Ltd, propriétaire du groupe.

C’est la deuxième fois en moins d’un mois que l’association brandit publiquement la menace de descendre dans la rue pour, selon elle, “démontrer les vraies conditions qui prévalent dans un groupe qui se veut un fleuron de l’industrie touristique à Maurice.” Un premier coup de semonce par le biais d’une conférence de presse et d’échanges épistolaires a laissé la direction du groupe insensible.

Pour rappel, selon l’association des retraités, le litige porte principalement sur quatre points de revendication.

D’abord, la contestation d’une augmentation de la contribution mensuelle des ex-employés à leur plan-santé.

L’opacité entretenue par la direction autour de la gestion du plan de pension du groupe. La direction refuse de donner une explication écrite au sujet d’un énorme trou de quelque Rs 716 millions qui a été constaté  dans le fonds-pension dans le rapport financier annuel de l’année dernière.

Les autres revendications des retraités du groupe hôtelier portent sur le calcul du 13e mois et l’abolition de l’octroi d’un billet d’avion à des employés et à leur conjoint après un certain nombre d’années de service.

Signalons que dès la première conférence de presse dans laquellle les retraités avaient expliqué leur mécontentement, la direction de Beachcomber avait répondu sèchement qu’elle n’allait pas “céder” à ce qu’elle considère “être de l’intimidation de la part d’un petit groupe.” Depuis, la direction campe sur une ligne dure que les retraités semblent, toutefois, bien résolus à faire bouger.

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