ACCUSÉ D’AVOIR ESCROQUÉ SON EMPLOYEUR : Une vendeuse acquittée

Une vendeuse était poursuivie en Cour intermédiaire pour le détournement allégué de Rs 605 200 – représentant 331 chemises, 4 jupes et trois robes – qui auraient été détournées d’un magasin situé au Bagatelle Mall. Elle avait plaidé non-coupable en cour, niant toute implication dans le vol de ces vêtements. Le procès avait été marqué par le témoignage de plusieurs représentants de la compagnie qui avait embauché la caissière.
L’Operations Manager avait indiqué que c’était fin 2011 qu’il avait remarqué des anomalies dans l’inventaire de la boutique où les produits devaient être livrés. Selon lui, l’accusée était responsable de cette boutique et c’était elle qui devait s’assurer que les produits étaient livrés et signait les bons de livraison. Il avait toutefois concédé qu’il était « possible » qu’une personne se soit emparée de ces produits en l’absence de l’accusée dans le magasin. Le Business Consultant de la compagnie avait quant à lui indiqué que les entrées faites sur les produits délivrés fin 2011 ne concordaient pas avec le stock du magasin. L’accusée, pour sa part, devait soutenir qu’elle ne travaillait pas tous les jours et qu’elle était remplacée lors de ses jours de congé. Elle a indiqué n’avoir signé aucun bon de livraison en décembre 2011 et qu’elle n’avait « rien à voir » avec la perte de ces vêtements. Elle a ajouté que son employeur l’avait forcée à rembourser Rs 30 000 pour la perte de ces produits, précisant qu’elle avait été ensuite transférée dans un autre magasin.
Dans l’énoncé de son jugement, la magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus a conclu qu’il n’y avait aucun témoin oculaire pouvant prouver que l’accusée avait dérobé des vêtements. De plus, la magistrate a conclu qu’il n’y avait également aucune preuve démontrant que l’accusée avait signé le bon de livraison. La magistrate a de même remis en question le fait que l’accusée ait eu à rembourser Rs 30 000 alors que le montant des habits volés était estimé à Rs 605 200. En vue de ces incohérences, le bénéfice du doute a été accordé à l’accusée.

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