AFFAIRE BAI : Adeela Rawat et Claudio Feistritzer réclament Rs 200 M à l’État

Après Laina Rawat et Brian Burns, c’est au tour du couple Feistritzer de contre-attaquer. Adeela Rawat et son époux Claudio Feistritzer ont logé une plainte hier après-midi en Cour suprême réclamant chacun des dommages de Rs 100 M à l’État, au commissaire de police et à l’ACP Heman Jangi. Dans ce document, rédigé par l’avouée Me Ayesha Jeewa, la fille de Dawood Rawat explique que suite à son arrestation, le 17 juin 2015, elle a subi d’énormes pertes financières car elle s’est retrouvée sans argent après que ses biens aient été saisis. Son époux évoque aussi les dommages causés à leur réputation.
Dans un document de 11 pages logé hier, Adeela Rawat explique qu’elle a rejoint la BAI en 2002 après des études universitaires en psychologie et Business Administration and Management. Elle était en charge du marketing et de l’événementiel du groupe. Elle soutient que toute sa famille a subi « les conséquences des attaques contre la BAI ». La plainte stipule ainsi : « Plaintiff has been villified in the eyes of the Mauritian public as well as internationally. Plaintiff lost her job without any compensation and she will not find a job at the same level in any other organisation. »
Adeela Rawat fait également état des biens qu’elle a perdus, notamment deux appartements à Floréal, valant Rs 25 M et Rs 22 M. Elle dit aussi avoir perdu une Mercedes de Rs 5 M. Dans sa plainte, l’époux d’Adeela Rawat, Claudio Feistritzer, fait également état de ses pertes et tient le commissaire de police et l’ACP Jangi comme responsables. « Plaintiff avers that the damage and prejudice caused to her sa direct result of the aforesaid fautes lourdes of Defendant No 2 and Defendant No 3 », écrit la plainte.
Rappelons que le 25 avril dernier, le tribunal de Curepipe a rayé les charges provisoires qui pesaient sur Adeela Rawat et son époux. Claudio Alejandro Feistritzer répondait de trois accusations provisoires, soit de “fraudulent use of company property”, “conspiracy” et “false statement”. Adeela Rawat, elle, répondait d’accusations provisoires de “conspiracy”, “money laundering” et “fraudulent use of company”.

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