AFFAIRE BETAMAX : Me Valayden réclame la radiation des charges provisoires contre Anil Bachoo

L’ancien vice-Premier ministre et ministre des Infrastructures publiques Anil Bachoo a comparu devant le tribunal de Port-Louis hier aux côtés de son homme de loi, Me Rama Valayden, dans le cadre des accusations provisoires logées contre lui dans l’affaire Betamax et pour des contrats alloués par la NDU après les “flashfoods” de 2013. En ce qui concerne les deux accusations provisoires dont Anil Bachoo fait l’objet dans l’octroi d’un contrat jackpot de Rs 10 milliards alloué au groupe Bhunjun pour le fret pétrolier de la State Trading Corporation (STC), Me Rama Valayden a demandé que les deux accusations provisoires – soit de “conspiracy” et “influencing public official” – retenues contre son client soient rayées. Raison invoquée : la police met « trop de temps » pour loger une accusation formelle contre Anil Bachoo, et ce alors que l’enquête policière avait été bouclée en novembre 2015. La demande a été faite devant la magistrate Adila Hamuth au tribunal de Port-Louis hier. La police fera connaître sa décision le 5 août.
Il est reproché à l’ancien ministre des Infrastructures publiques d’avoir comploté avec l’ancien ministre du commerce Mahen Gowressoo et le CEO de Betamax Veekram Bhunjun, également inquiétés dans cette affaire, pour l’allocation d’un contrat pour le transport de produits pétroliers de l’Inde vers Maurice à la compagnie Betamax, et ce sans l’approbation du Central Procurement Board (CPB). Anil Bachoo est aussi accusé provisoirement d’avoir « fait pression » sur l’ancien chef de Cabinet du ministère des Infrastructures publiques, Soopramanien Kandasamy Pather, dans cette affaire.
Anil Bachoo fait aussi l’objet de deux charges provisoires dans le cadre des contrats de Rs 500 millions alloués par la NDU sans appel d’offres après les “flashfloods” de 2013. Il est accusé d’avoir comploté avec Hurrydeo Bholah, ingénieur à la National Development Unit, en 2013 et 2014, commettant ainsi des infractions à la Public Procurement Act, et autres règlements relatifs par rapport aux contrats alloués sous les Emergency Procurement Procedures. Il lui est aussi reproché d’avoir enfreint les dispositions de la Prevention of Corruption Act en ne passant pas par des procédures d’appels d’offres pour l’allocation de contrats dans le cadre de l’Emergency Rehabilitation Programme après les inondations de mars 2013. Cette affaire sera également appelée le 5 août au tribunal de Port-Louis.

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