AFFAIRE HARTE—DASSEN NARAYANEN: L’affaire appelée le 20 février

L’ancien vigile de l’hôtel Legends Dassen Narayanen, arrêté et poursuivi dans le cadre de l’affaire du meurtre de la touriste irlandaise Michaela Harte, poursuit l’État et quatre autres parties, réclamant des dommages de Rs 150 millions. L’affaire sera appelée de nouveau le 20 février prochain en Cour suprême.
Dassen Narayanen poursuit en premier lieu l’État et le commissaire de police ; l’ancien assistant commissaire de police Yousouf Soopun ; le constable Robin Sevatian ; et Ismael Domun, un prisonnier. L’ancien garde de sécurité avait été arrêté lors de l’enquête sur l’affaire Michaela Harte, qui séjournait à Maurice en compagnie de son époux pour leur lune de miel et qui avait été retrouvée morte assassinée dans sa chambre du Legends le 10 janvier 2011.
Le conseil légal de Dassen Narayanen avait d’abord servi une mise en demeure à l’État, au commissaire de police, à la Major Crime Investigation Team (MCIT) et à un prisonnier et par la suite il a logé une plainte en Cour suprême où il déclare avoir subi de graves préjudices depuis son arrestation.
Dans sa plainte, l’ancien agent de sécurité de l’établissement hôtelier affirme avoir été victime de brutalités policières à plusieurs reprises. Lors de son arrestation le 18 janvier 2011, dit-il, il a été insulté, il a reçu des menaces de mort et subi des actes de violence en vue de donner une déposition « in the mode he was being directed to ». Il aurait été forcé à accepter la version proposée par les officiers de la MCIT sous menace de mort. « The MCIT wrote the statement for him to sign and the Plaintiff sat there fearful and weeping without being able to utter a word. He was then given the statement to sign which he did out of fear for his life », peut-on lire dans la plainte.
Dassen Narayanen a également entamé des poursuites contre un prisonnier qu’il avait connu alors qu’il était en détention à Beau-Bassin. Ce dernier lui aurait proposé de le tirer d’affaire en échange d’une somme d’argent. Dans la plainte, Dassen Narayanen évoque une somme « exorbitante » qui lui avait été réclamée pour sa remise en liberté conditionnelle. « Plaintiff avers that he and his family have been subjected to serious prejudice following his arrest, loss of job and subsequently employability as well as loss of his ultimate working capacity. This is all the more so, because prior to the plaintiff’s arrest he was the sole breadwinner of his extended family since his parents were and are still sick and old aged ».
Dassen Narayanen affirme avoir subi de graves préjudices depuis son arrestation et dit souffrir de « post traumatic stress disorder with severe depression with over 60 % incapacity and is seriously handicapped to lead a normal life ».
Dassen Narayanen est représenté par l’avocat Vikash Teeluckdharry et l’avoué Rajendra Appa Jala.

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