AFFAIRE L’AMICALE—Le DPP: « On ne peut négocier l’immunité avant d’avoir parlé »

Me Satyajit Boolell, Directeur des Poursuites publiques (DPP), interrogé par la presse sur le nouveau témoignage diffusé hier matin sur les ondes d’une radio et ayant trait à l’affaire L’Amicale, a fait remarquer que nul ne peut négocier l’immunité avant d’avoir parlé.
D’autre part, Me Rama Valayden, avocat qui milite en faveur de la réouverture du procès qui a condamné Sheik Imran Summodhee, Kaleeloudeen Summodhee, Abdool Naseed Keeramuth et Muhammad Shafiq Nawoor pour l’assassinat de sept personnes, a écrit une lettre au DPP hier matin. Cette correspondance fait suite à la diffusion de l’entretien qu’a donné un membre de l’ancien escadron de la mort à une radio privée, dans lequel il révèle qu’il faisait partie de l’escadron qui a mis le feu et qui a causé l’homicide de sept personnes.
L’avocat souligne dans sa lettre que « the person is claiming that if he is given immunity and security for himself and his family, he will be willing to cooperate fully with all authorities. I would be most grateful to you if you could urgently look into this matter and cause an inquiry to be opened ».
Le DPP, que la presse a rencontré lors d’une cérémonie du lancement d’un livre, Mauritius Criminal Law Review 2013, a d’abord fait remarquer qu’il y a une procédure établie pour rouvrir un procès, surtout que la nouvelle loi sur les appels le permet. Concernant la demande de Me Valayden, il a dit qu’il a entendu parler de la diffusion de ce nouveau témoignage mais que lui il n’a pas personnellement écouté la radio à ce moment précis. « De toute façon, il ne faut pas oublier que cette affaire a causé la vie à sept personnes; donc les droits de tous doivent être respectés », a commenté Me Boolell.

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