AFFAIRE SAZIWAYO : Le jockey Arena fixé sur son sort le 11 juillet

Le procès intenté au jockey italien Gregorio Arena, sous une charge de cheating alors qu’il montait Saziwayo, a été appelé hier matin devant les magistrats Kesnaytee Bissoonauth et Azam Neerooa. Les avocats des deux parties ont soumis leurs plaidoiries et la date du jugement a été fixée au 11 juillet.
Le procès a pris fin hier avec la soumission des plaidoiries des avocats. Le jockey italien sera fixé sur son sort le 11 juillet. Gregorio Arena est accusé de cheating sous l’article 146 (1) de la Gambling Regulary Act. Il lui est reproché de ne pas avoir suivi les instructions de son entraîneur lorsqu’il montait le cheval Saziwayo lors de la 8e course de la journée du 10 août 2013. Gregorio Arena avait alors vu sa licence retirée par le MTC après six mois de suspension et Rs 100 000 d’amende, infligés par les Racing Stewards après sa monte sur Saziwayo, qui était coté à Rs 600 et avait terminé 2e, soit à 1,35 m derrière Rider Cup, dont la cote était de Rs 410. Dans sa déposition à la police, le jockey devait nier l’implication d’une tierce partie pour l’inciter à perdre cette course. Il avait cependant évoqué une fête d’anniversaire organisée par la famille Buttié pour leur fille Béatrice le 22 juin 2013 et dans laquelle il était invité, car il fréquentait le petit ami de Béatrice Buttié, le jockey Marcialis. Le jockey Arena avait indiqué à la police qu’à la suite d’un incident qui s’était produit lors de cette fête, il avait constaté la proximité entre la famille de Ian Paterson, le Chairman du panel des Commissaires des Courses et la famille Buttié. « Je suis convaincu que M. Paterson n’a pas été impartial ; il avait une dent contre les Italiens », avait déclaré le jockey Arena.
Tout au début du procès, les magistrats Kesnaytee Bissoonauth et Azam Neerooa avaient accédé à la motion de la défense sur l’objection à la projection du DVD de la course. Dans le ruling rendu par la magistrate Kesnaytee Bissoonauth, cette dernière devait conclure que le fait de produire le DVD des courses à ce stade du procès constituerait une violation des droits constitutionnels de l’accusé concernant son droit au silence, vu qu’il devra déposer sous serment pour « répondre des preuves » sur un DVD dont il ne connaîtrait pas le contenu. Elle devait attester que la projection de ce DVD, qui était en possession de la poursuite au début de l’enquête policière, « will show that the court failed in its duty to provide the accused with a fair trial ».

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