AFFAIRE SUNNI RAZVI SOCIETY : Les défendeurs ordonnés de quitter les locaux résidentiels de la société

La société Sunni Razvi Society avait logé une plainte en Cour suprême demandant qu’une mère et son fils quittent les quartiers qu’ils occupaient aux frais de la société, le fils n’étant plus employé par l’entreprise. Celle-ci, propriétaire de locaux rue Sir Edgar Laurent, à Port-Louis, avait servi une notification datée du 14 juin 2014 à l’ex-employé lui demandant de quitter les locaux résidentiels. Pour sa défense, la mère de l’ex-employé indique que son mari, qui a lui aussi été employé par la société de 1969 jusqu’à sa mort, en 1999, avait, avec ses propres moyens, fait plusieurs dépenses concernant l’agrandissement des locaux qu’ils occupaient. Selon elle, à cause de cela, elle aurait un « droit de rétention » sur cette propriété. La partie défenderesse s’est aussi penchée sur le fait que le délai n’a pas été respecté dans cette affaire. Le juge Ah Foon Chui Yew Chong, qui a présidé cette affaire, devait trouver que la mère n’a présenté aucune preuve concrète démontrant qu’elle et son mari avaient fait des dépenses pour agrandir les locaux résidentiels qu’ils occupaient. Concernant le délai, le juge a trouvé que, dans cette affaire, il n’y avait pas eu d’urgence imposée sur les défendeurs vu que la mère avait été autorisée à occuper les locaux résidentiels de la société depuis 1999. Le juge a signalé d’autant plus que ce n’est que quand le fils a cessé de travailler pour la société, en 2014, que la société a demandé aux défendeurs, par le biais d’une notification, de quitter les locaux résidentiels de la société. Le juge a ainsi trouvé qu’il n’y avait pas de preuves pertinentes présentées par les défendeurs et leur a, de ce fait, ordonné de quitter les locaux résidentiels qu’ils occupent avant le 31 mars prochain.

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