« THE AFRICA REPORT »CLASSEMENT 2013 : Treize banques mauriciennes dans le « Top 200 » africain

Pas moins de 13 banques commerciales mauriciennes figurent dans le classement des 200 meilleurs établissements bancaires d’Afrique, établi par la revue ‘The Africa Report’ et publié dans son édition spéciale de septembre consacrée à la finance.
Les banques mauriciennes ont de quoi être fières, au vu du Top 200 des banques d’Afrique établi par ‘The Africa Report’, et où figurent pas moins de 13 établissements mauriciens. Le groupe bancaire local est mené par la Mauritius Commercial Bank (MCB), qui se retrouve à la 50e place de ce classement, basé sur les actifs totaux des banques. Bien que cédant sept rangs par rapport au classement 2012, la MCB, avec des actifs s’élevant à USD 5,5 milliards (montant basé sur les résultats de 2011/2012), est l’une des six institutions opérant dans le circuit bancaire local à se placer parmi les 100 premiers du classement. Les cinq autres banques sont, dans l’ordre, la HSBC Mauritius (57e, soit -11 places) avec USD 4,4 milliards, la Standard Chartered Bank Mauritius (66e, -8 places) avec USD 3,4 milliards, la State Bank of Mauritius (69e, +6 places) avec USD 3,1 milliards, la Barclays Bank Mauritius Ltd (72e, -6 places) pour USD 2,96 milliards et la Standard Bank Mauritius (93e, +23) avec USD 2,27 milliards.
Les autres banques commerciales mauriciennes sont classées dans la seconde moitié du tableau. Il s’agit, en l’occurrence, de la SBI Mauritius (134e, -9) avec USD 1,2 milliard, l’Investec Bank Mauritius (138e, +15) pour USD 1,16 milliard (chiffres de 2011), la Deutsche Bank (141e, -2) pour USD 1,1 milliard, la Hong Kong and Shanghai Banking Corporation (154e, -11) avec USD 948,8 millions (résultats 2011), l’AfrAsia Bank (175e, +7) pour USD 709,8 millions, la Banque des Mascareignes (181e, -13) avec UDS 675,1 millions et enfin Bank One (187e, +7) pour USD 615,1 millions.
Le classement 2013 de ‘The Africa Report’ est largement dominé par les banques sud-africaines, qui occupent les cinq premières places, le Standard Bank Group menant le peloton avec des actifs totaux s’élevant à USD 181,9 milliards. Il précède la Standard Bank of South Africa, l’’ABSA Group, le FirstRand banking Group et le Nedbank Group. Ces banques ont affiché des profits totalisant quelque USD 7,4 milliards en 2012, contre USD 6,2 milliards l’année précédente.  
Dans un reportage consacré au secteur financier mauricien – et réalisé par Gemma Ware –, ‘The Africa Report’ observe par ailleurs que le secteur bancaire local reste très focalisé sur le marché offshore, mais que les banques étrangères basées à Maurice se tournent de plus en plus vers les marchés émergents d’Afrique. Les opérations dans l’offshore représentent en effet plus de 50% des dépôts et crédits des banques. Les fonds mobilisés à l’étranger constituent environ 55% des dépôts totaux, alors que 58% des crédits sont alloués à des « offshore entities », souligne la revue. Celle-ci remarque également que plusieurs banques locales ont développé des opérations à l’étranger et marquent de plus en plus leur présence sur le continent africain. Les activités de la MCB, de la Standard Bank, de la Barclays, de la SBM, d’AfrAsia Bank et de Bank One en Afrique sont citées par ‘The Africa Report’. Il est mentionné dans ce reportage que la Banque de Maurice « is keen to attract more international banks ». Citant le gouverneur de la BoM Manou Bheenick, la revue écrit : « Leading Chinese and Indian banks have enquired about the prospects of operating in Mauritius ». Ces banques étrangères seraient les bienvenues « if they can prove to have viable business models of interest to us ».
Par ailleurs, dans une interview accordée à Gemma Ware, le vice-Premier ministre et ministre des Finances Xavier-Luc Duval déclare que Maurice veut accueillir davantage de banques internationales, incluant des banques africaines, dans le cadre de la stratégie de faire de Maurice un hub financier capable de structurer les investissements en direction de l’Afrique ainsi que pour créer un pool de professionnels hautement qualifiés, qui soit en mesure d’accompagner les investisseurs. « We have about 4 000 highly talented people who come on a special work permit calles an occupation permit. We want to incrase that to abour 5 000 in the short term and to 10 000 in the medium term », indique XLD.
Le grand argentier souligne également que le secteur du Global Business attire un nombre accru de sociétés ou fonds   d’investissement tournés vers le marché africain. Mais il insiste sur le fait que « we don’t want people to come here just for the tax advantages » et que l’objectif est d’amener ces investisseurs à avoir à Maurice des activités avec davantage de substance commerciale. 

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