Allégations d’attentat à la pudeur : Enquête sur un avocat pour entrave alléguée

Le Central CID (CCID) a initié une enquête sur un avocat suite à des allégations d’entrave à une enquête de police. Depuis quelques semaines, l’équipe du DCP Heman Jangi se penche sur une affaire d’attentat à la pudeur impliquant des mineurs. D’ailleurs, le suspect, qui est en détention, a jusqu’ici tout nié en bloc dans le cadre de son interrogatoire devant se poursuivre. Il a retenu les services de l’avocat en question pour l’assister. À ce niveau, les enquêteurs de la police n’ont rien à reprocher quant au comportement professionnel de cet homme de loi. Mais, un proche d’une des présumées victimes a porté de graves allégations contre lui et menace de porter l’affaire devant le Bar Council.

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Ce proche s’est rendu aux Casernes centrales la semaine dernière pour avancer que l’avocat a été en contact avec un parent d’une des victimes. Si dans un premier temps, la conversation était anodine, les choses auraient pris une tout autre tournure lorsqu’un rendez-vous aurait été fixé.

Le plaignant, qui est un membre de la famille proche du parent en question, a allégué que lors de cette rencontre, il y aurait eu une tentative pour que la victime retire sa plainte contre le présumé agresseur et se rétracte formellement. Ce témoin soutient avoir entendu cette conversation vu sa présence lors de ce rendez-vous.

D’ailleurs, cette personne a donné des détails au Central CID sur le jour, l’heure et l’endroit où a eu lieu cette rencontre.  Cependant, dans l’entourage de l’homme de loi, on se dit confiant de démontrer qu’il est question d’un coup monté et que des témoins ayant assisté à cette rencontre pourraient confirmer que le cas du présumé agresseur n’a jamais été abordé.

« Nous attendons de pied ferme la convocation du CCID », explique un membre de son entourage. Par ailleurs, vu que les dépositions contre le présumé agresseur dans cette affaire relative à des mineurs sont jugées très graves, la police objecte toujours à sa remise en liberté conditionnelle. Elle a évoqué entre autres la sécurité du suspect et aussi le risque qu’il n’interfère avec des témoins et des preuves.

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