APRÈS LES HEURES DE CLASSE : Une collégienne soupçonnée d’agression sur un policier

Une adolescente de 16 ans, fréquentant un collège de la capitale, est soupçonnée d’avoir agressé et injurié un policier vers 15 h 30, lundi, à la gare du Nord, à proximité de l’arrêt d’autobus de Baie-du-Tombeau. Une charge d’assaulting police officer a été retenue contre elle.
L’incident est survenu hier, vers 15 h 30, alors qu’un policier était en fonction à la gare du Nord, aux abords de l’arrêt d’autobus de Baie-du-Tombeau. Selon nos informations, une collégienne de 16 ans, habitant Bois-Marchand, et ses amis de classe avaient un mauvais comportement et utilisaient un langage abusif. Le policier a alors tenté de les rappeler à l’ordre. « La jeune fille ne prêtait pas attention aux avertissements du policier », raconte une collégienne témoin de la scène. « Elle est devenue furieuse. Elle a commencé à injurier et à agresser le policier au visage avant de laisser entendre à ses collègues, haut et fort, qu’elle n’a pas l’intention de se laisser embarquer dans le véhicule de police, qui était déjà sur place. Elle a lancé : “Pena personn ki pou kapav fer mwa rant dan sa vann-la” »
Une amie de la collégienne ajoute : « Fran-fran, pa ti fasil pou fer li konpran ». Autour d’elle, une foule de collégiens s’est massée, certains se montrant hostiles à l’encontre des policiers, qui leur ont demandé d’évacuer les lieux. Entre-temps, la jeune fille a été conduite au poste de police de Trou-Fanfaron pour être interrogée en présence de ses parents. Elle a pu rentrer chez elle après qu’une charge provisoire d’assaulting police a été logée contre elle. Quant à l’officier de police agressé au visage et au cou, il a été transporté à l’hôpital Jeetoo et a pu regagner son domicile après avoir reçu des soins.
Une enseignante d’une institution secondaire de la capitale témoigne au Mauricien : « À la gare du Nord, j’en ai vu des vertes et pas de mûres, des bagarres avec des cutters, des vols à la tire, des collégiens qui se battent pour une cigarette ou parce que l’un a piqué la petite amie de l’autre. Les altercations sont légion. Un conseil, ce n’est pas la peine d’intervenir, vous risqueriez de passer un mauvais quart d’heure. Apre enn ti moman zot rant dans mem bis zot al lakaz. »
Interrogé, un policier qui a travaillé pendant de longues années dans le quartier indique que « des collégiens et des jeunes qui ne fréquentent aucun établissement scolaire sont nombreux après les heures de classe et prennent possession de la gare du Nord. Cigarette au coin des lèvres, ils courent dans tous les sens, ils crient et bousculent leurs camarades ». Du côté des autorités, dit-il, « nous essayons de les convaincre de monter à bord des autobus pour rentrer au plus vite chez eux. Mais ils sont difficiles à gérer. Akoz pena ase bis pou zot rant kot zot ? C’est un gros problème. Zot profite pou res pli lontan lor lagar lerla ».

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