ARNAUD LAGESSE CEO DE GML : « Mobiliser toutes les énergies pour définir un nouveau business plan pour Maurice »

Arnaud Lagesse fait partie de la nouvelle génération des chefs d’entreprise qui croient fermement dans l’avenir de Maurice. Il prépare le Groupe GML à relever les défis qui se présentent à lui tant sur le plan local que régional. Sous sa direction, GML, qui est présent dans tous les secteurs économiques mauriciens, s’apprête à entrer dans le domaine de l’éducation qu’il considère comme un secteur de croissance « pour l’avenir puisque nous pourrions offrir à Maurice une opportunité de s’inscrire dans un nouveau relais de croissance et pour moi, Maurice pourrait être un knowledge hub et devenir le centre des données de l’Afrique », observe-t-il dans une interview accordée cette semaine au Mauricien. Il n’empêche que la crise de la zone euro est une source d’inquiétude. « La crise de l’Euro nous pénalise énormément en ce moment avec l’euro à 1,22 dollar et une roupie qui est trop forte et qui plombe l’ensemble du secteur d’exportation de Maurice dans lequel nous sommes, notamment en ce qui concerne le thon, le tourisme et le sucre entre autres. » Tout, selon lui, doit être fait afin de veiller à ce que « cette crise ne marque pas un arrêt de l’économie mauricienne parce qu’il sera difficile de la redémarrer ». Il préconise l’organisation d’états généraux qui réuniraient le gouvernement, l’opposition, le secteur privé et les syndicats « pour prendre à bras-le-corps les problèmes auxquels ils sont confrontés. »
 
Est-ce la première fois que GML se retrouve à la première place du “Top 100 Companies” de “Business Magazine” ?
Le Groupe GML a été classé en 2010 premier au « TOP 100 Companies » de Business Magazine en termes de chiffre d’affaires et nous avons confirmé notre place de leader en 2011.
Être leader parmi les entreprises mauriciennes, est-ce l’objectif que vous vous êtes fixé ou est-ce une récompense pour les efforts effectués durant l’année écoulée ?
Je suis heureux de voir que nous occupons la première place dont le mérite revient à l’ensemble des 15 000 employés du Groupe en ce qu’il s’agit d’une belle reconnaissance. Cela est aussi dû à une stratégie et une vision claires au sein de GML Investissement. Cependant ce n’est pas une fin en soi d’être le numéro un en termes de chiffre d’affaires. Mon rôle consiste surtout à assurer la rentabilité du Groupe et à créer de la valeur ajoutée.
GML est présente dans pratiquement tous les secteurs de l’économie du pays. Quels sont les autres secteurs qui peuvent être développés pour poursuivre sur la voie de la croissance ?
Nous nous retrouvons dans la majorité des secteurs d’opération à Maurice sauf dans les TIC, par choix, et dans le textile où nous étions partenaires de CIEL Textile mais dont nous avons délibérément fait le choix stratégique d’en sortir. Nous sommes très impliqués dans le secteur touristique, à travers LUX* Island Resorts. Ce secteur – qui passe par des moments difficiles en ce moment à cause d’un manque chronique d’arrivées touristiques, d’une roupie qui est certainement surévaluée par rapport à son réel potentiel et d’un manque de connectivité aérienne, notamment vers les pays émergents – devra se réinventer et se tourner vers des destinations plus en vogue à l’instar des Maldives, du Sri Lanka ou des Seychelles.
Afin de faire face à cela, nous avons pris des mesures et nous sommes passés par une phase de restructuration du Groupe LUX*. Force est de constater toutefois que les destinations comme La Réunion ou les Maldives font mieux que Maurice, ce qui permet à LUX* de sortir son épingle du jeu malgré tout puisque nous avons des intérêts dans les deux îles.
Nous sommes présents dans l’industrie avec plusieurs pôles d’activités dont celles des boissons gazeuses, de la bière et de l’eau en bouteille. Nous nous tournons de plus en plus vers la région et sommes partenaires dans des brasseries à Madagascar et au Sri Lanka. Nous sommes, également, dans l’imprimerie avec MSM, compagnie en cours de restructuration. Avec le nouveau management, le re-engineering des opérations, le déplacement sur un site de production, la restructuration financière engagée avec les banques, nous pensons que MSM pourra rebondir. Aujourd’hui, MSM focalise son métier sur l’emballage au lieu de se lancer dans une large gamme de métiers et de services.
Nous sommes également dans les matériaux de construction avec UBP. Elle souffrira certainement du ralentissement économique bien qu’elle bénéficie des projets d’infrastructures entrepris par le Gouvernement. UBP est une compagnie très peu endettée et qui a une bonne pénétration du marché.
Nous sommes dans le sucre industriel, le raffinage et la production énergétique. La presse a longuement commenté les mérites de la fusion entre Fuel et DRBC et la naissance d’Alteo – plébiscitée par les 2 900 actionnaires. Cette nouvelle compagnie fera apparaître des opportunités importantes non seulement au niveau local mais aussi au plan du continent africain. Depuis 1984, nous sommes un producteur d’énergie (bagasse et charbon) et nous espérons pouvoir continuer dans ce métier et accompagner la croissance de Maurice avec une, voire deux centrales, en cogénération à l’avenir.
Lorsque vous êtes à la tête d’un conglomérat aussi important que GML, avez-vous l’impression d’avoir une responsabilité vis-à-vis du pays ?
Je ne veux pas me substituer à nos hommes politiques qui ont la responsabilité du pays. J’ai la responsabilité d’un groupe d’entreprises. C’est vrai que cela représente une grosse responsabilité, mais avec ma façon de manager, le Groupe est structuré de manière décentralisée avec des compétences à tous les niveaux que ce soit à celui des CEO de nos filiales, managérial ou des Conseils d’administration. Chacun assume sa part de responsabilité à chaque étape d’opération. La responsabilité est donc partagée entre tous les acteurs et décideurs de GML. Cependant la responsabilité ultime, surtout lorsque cela va mal, revient au siège social où nous disposons d’une équipe extrêmement dynamique qui m’aide à trouver des solutions et à innover dans de nouvelles opportunités pour GML.
Avez-vous une vision pour le pays ?
Notre mission est de continuer à croître, créer de l’emploi et accompagner au mieux la croissance et l’anticiper. GML emploie globalement 15 000 personnes et représente une contribution importante au PIB de l’île Maurice. Nous faisons partie du paysage mauricien à travers, par exemple, les 19 supermarchés Winners appartenant à notre filiale IBL qui enregistrent chaque mois un million de tickets de caisse et touchent 100 000 foyers. Nous sommes aussi associés à des produits comme Thon Tropical, le fromage Kraft, les produits L’Oréal et qui font partie intégrante du quotidien de chaque Mauricien. Nous assumons cette responsabilité vis-à-vis des consommateurs et des foyers…
Vous êtes à la tête d’un groupe aussi important que GML mais vous faites également partie de la famille Lagesse qui fait souvent l’objet de critiques notamment de la part de la classe politique. Comment gérez-vous cela ?
C’est vrai que la famille Lagesse fait souvent l’objet de critiques, surtout en périodes électorales de la part de la classe politique tout comme trois ou quatre autres familles qui sont également visées systématiquement. GML s’est bâti à travers le travail de trois générations des Lagesse — mon grand-père, mon père et moi aujourd’hui — et grâce à la collaboration de ses 15 000 employés qui croient en leur pays et qui sont dévoués au Groupe. Malheureusement les attaques qui sont dirigées vers les actionnaires touchent indirectement la fierté de ces employés. Lorsque vous êtes un acteur aussi important que GML dans la société, vous ne pouvez passer inaperçu dans le paysage économique. Pour contrer les éventuelles mauvaises perceptions, il nous faut sortir de ce qui peut être perçu comme étant une tour d’ivoire, un quartier général, et d’aller au contact des employés. Récemment un road show a été organisé dans chacune de nos filiales. Il m’a permis de prendre contact avec un nombre important de travailleurs et cadres. Cela donne une dimension plus humaine à notre travail et permet aux employés du Groupe de rester solidaires face aux attaques et critiques. Nos actions CSR via la GML Fondation Joseph Lagesse et notre engagement pour un développement durable du Groupe démontrent également notre volonté à déployer les richesses produites dans le respect de la planète, vers les plus démunis.
Nous avons connu dans un passé récent une génération de patrons conservateurs, réfractaires aux changements et à l’ouverture, Peut-on dire que vous symbolisez une génération plus ouverte et un capitalisme plus moderne ?
Je suis heureux de l’entendre. La nouvelle génération de patrons, qu’ils soient issus de la communauté franco-mauricienne ou d’autres communautés et groupes familiaux comme par exemple celui des Currimjee, sont certainement très conscients de leurs responsabilités dans la société et d’ailleurs, les produits et services qu’ils représentent sont très présents dans les familles mauriciennes.
Maurice a beaucoup évolué même si des clivages importants restent à surmonter. Nous constatons une plus grande ouverture et une meilleure communication. Beaucoup de tabous sont tombés grâce aux radios privées et à la presse qui jouent leur rôle de chien de garde. Quant aux relations gouvernement/secteur privé, elles sont assez erratiques.
Ces relations gouvernement/secteur privé peuvent-elles être améliorées ?
Il est nécessaire effectivement que les relations gouvernement/secteur privé s’améliorent et que ces deux protagonistes se serrent les coudes dans le contexte actuel. Nous avons vu dans certains pays l’organisation des états généraux qui réunissaient le gouvernement, l’opposition, le secteur privé et les syndicats pour prendre à bras-le-corps les problèmes auxquels ils sont confrontés. Nous avons besoin de ce genre de concertations aujourd’hui. Elles nous permettront de prendre des mesures afin de nous assurer que la crise européenne ne nous affecte pas pleinement et davantage et que nous puissions accueillir plus d’investisseurs étrangers à Maurice et définir une vraie stratégie entre le secteur privé et le gouvernement. Ce dernier a besoin du secteur privé pour la création d’emplois qui profitent à la croissance et à la population ; le secteur privé a besoin, pour sa part, du gouvernement afin de fournir le cadre législatif nécessaire pour assurer la stabilité politique et assurer des relations privilégiées notamment pour certains accords bilatéraux.
Avez-vous l’impression qu’il y a une plus grande intégration dans la société mauricienne aujourd’hui ?
Il existe toujours une frange de la population qui est extrêmement démunie et que nous aidons à travers notre fondation, et une partie qui dispose de beaucoup de revenus. Nous constatons toutefois une croissance au niveau de la classe moyenne grâce aux nouveaux métiers qui se sont développés notamment au niveau des services financiers. La profession libérale a permis à un nombre incalculable de jeunes de planifier correctement leur vie, d’avoir un pouvoir d’achat, d’assumer l’éducation de leurs enfants, de devenir des propriétaires fonciers, de changer de voiture de façon régulière et de consommer. Cette classe moyenne se développe rapidement et c’est une excellente nouvelle pour l’avenir.
Que signifie pour vous la démocratisation de l’économie ?
La démocratisation de l’économie signifie surtout l’ouverture de l’économie au grand public ; il faut s’assurer que l’exclusion soit combattue par la réinsertion dans le jeu économique… Au niveau de GML, la quasi-totalité de nos compagnies sont cotées à la bourse des valeurs et nous comptons quelque 20 000 actionnaires globalement. Prenons le cas d’Alteo, 51 % de son capital sera détenu par les petits porteurs. Le public a donc accès au capital de nos compagnies et participe à la croissance du pays via l’épargne boursière.
La démocratisation de l’économie veut aussi dire la responsabilité sociale de chacun. Chez GML, nous n’avons pas attendu la législation pour investir dans le social ; et encore aujourd’hui même si certaines activités ne tombent pas sous les CSR Guidelines, nous prenons souvent la décision d’aider les causes que nous pensons être louables et importantes. La démocratisation de l’économie ne devrait surtout pas être un slogan creux utilisé par des démagogues en quête de votes mais un réel engagement pour aider nos compatriotes.
Lorsque vous lisez que 55 % des jeunes de ce pays souhaiteraient vivre à l’étranger. Qu’est-ce que cela vous inspire-t-il ?
Si ces chiffres reflètent la réalité, soit plus d’un Mauricien sur deux qui souhaitent émigrer, cela serait catastrophique pour le pays. Si c’est le cas, je suis extrêmement inquiet car cela veut dire que nous avons raté quelque chose. Nous disposons d’un cadre de vie agréable et avons un degré de sécurité correct. Ce n’est pas la Suisse mais ce n’est pas la Sierra Leone non plus. Nous avons de l’emploi même si le chômage progresse un peu. Qu’est-ce qui se passera dans une génération si les Mauriciens partent travailler ailleurs ? Nous allons faire face à un inquiétant exode de jeunes talents et le gouvernement devrait vite réagir et analyser les causes de ces raisons qui motivent ces jeunes à quitter leur pays. Est-ce parce qu’ils croient que l’herbe est plus verte ailleurs ? Est-ce parce qu’il y a trop de corruption ici ? Les jeunes pensent-ils que le niveau de rémunération est trop bas ? Que la roupie n’a pas d’avenir ? Que la société est trop trustée par les associations religieuses ? Le gouvernement aurait dû se pencher sur la question afin d’éviter qu’on ne se retrouve devant un exode de l’avenir de notre île. Si c’est vraiment le cas alors ouvrons l’île Maurice aux talents qui veulent venir ici. Je suis certain qu’il y a des Africains, des Indiens, des Européens, des Australiens qui auraient souhaité venir ici et bâtir leur vie à Maurice.
Et s’il fallait identifier les maux qui affectent ce pays….
Je pense que la corruption est un vrai problème à Maurice. Les agences comme Transparency Mauritius nous suivent beaucoup mais la perception de la corruption est assez importante et c’est un mal qui ronge Maurice définitivement ; cependant, elle n’atteint pas un degré tel que l’on peut observer dans certains pays africains. Je suis sûr qu’avec un degré de gouvernance plus important ici, nous serions en mesure de contrôler cette corruption. L’autre mal qui ralentit certainement notre développement, est la lourdeur administrative au sein des ministères. La volonté politique est souvent au rendez-vous, l’exécution plus rarement…
Vous faites donc partie de ceux qui considèrent que Maurice a de l’avenir…
Certainement. Je suis Mauricien et mes enfants le sont aussi. Dans la famille Lagesse, nous sommes très patriotes. Nous sommes présents à Maurice depuis huit générations et investissons tout dans notre pays pour notre pays.
Maurice a de l’avenir si nous jouons bien nos cartes. Le développement de l’Afrique est une réalité et sera notre planche de salut durant les prochaines années. Notre île est petite, loin, et nobody owes us a living. Il lui manque un réel business plan d’ouverture sur la région. Si nous voulons avoir un rôle dans celle-ci, continuer à croître, nourrir et éduquer nos enfants, nous devons cependant nous ouvrir et envisager une immigration sélective.
Au niveau de GML, nous commençons à nous concentrer sur l’éducation qui est un secteur de croissance pour l’avenir car nous pourrions offrir à Maurice l’opportunité de s’inscrire dans un nouveau relais de croissance. Le pays pourrait être un « knowledge hub » et devenir le centre des données de l’Afrique. Pour ce faire, un cadre législatif est nécessaire. Il faut aussi attirer et retenir les talents.
GML fait-il partie des groupes d’investisseurs mauriciens dans la région ?
Nous faisons partie des groupes présents en Afrique depuis bon nombre d’années, comme c’est le cas pour Innodis installé au Mozambique et Terra en Afrique de l’ouest. Nous opérons aussi en Tanzanie et au Mozambique à travers Alteo, en Afrique du Sud et au Zimbabwe avec AfrAsia, au Kenya via Talentaris et en Inde grâce à CIDC. Notre objectif est de faire que, d’ici à cinq ans, 30 % du chiffre d’affaires de GML proviennent de la région. Ce qui serait un very good achievement.
On dit que la crise est source d’opportunités. Est-ce le cas en ce moment avec celle dans la zone euro ?
Nous avons saisi une belle occasion durant la crise des subprimes en 2008/2009 en entrant sur le marché bancaire avec notre banque AfrAsia qui contrairement aux grosses compétitrices comme la HSBC, Standard Bank, Barclays Bank et Banque des Mascareignes qui ont reculé puisqu’elles avaient transféré leurs centres décisionnels à leurs head offices et avaient du coup moins de réactivité, a su comprendre les besoins des Mauriciens et étrangers en faisant du business avec et via le pays.
C’est à cette époque que les entreprises ont besoin des banques pour garder la tête hors de l’eau et AfrAsia a su répondre présent… La crise de l’euro nous pénalise cependant énormément en ce moment avec cette monnaie à 1,22 dollar et une roupie trop forte et qui plombe l’ensemble du secteur d’exportation de Maurice dans lequel nous sommes, notamment le thon, le tourisme et le sucre. Nous devons ainsi faire attention et veiller à ce que cette crise ne marque pas un arrêt de l’économie locale car il sera difficile de la redémarrer…
Selon vous, est-ce que les mesures introduites récemment par la Banque centrale vont dans la bonne direction ?
La lutte contre l’inflation n’aurait pas dû être le cheval de bataille. Nous aurions dû nous concentrer sur le chômage et le maintien de la croissance et des investissements. La réaction de la Banque centrale et du gouvernement arrive un peu tardivement… Quand vous voyez que le taux de l’euro par rapport au dollar passe de 1,27 à 1,22, il devient extrêmement difficile de réagir et d’avoir une roupie à l’euro qui soit compétitive. On a trop longtemps tenu la roupie à des niveaux qui ne reflètent pas sa compétitivité et aujourd’hui, il est difficile de tout lâcher.
On parle de croissance économique de 3,5 %, mais ce n’est pas suffisant pour conserver l’emploi. Il faudrait un taux de croissance de 5 %… Or, tous les secteurs, que ce soient la construction, l’hôtellerie, le sucre, le textile et le BPO, ont ralenti.
Comment voyez-vous Maurice dans 10 ou 15 ans ?
Je vois le pays avec un niveau d’éducation et de civisme globalement plus élevé, un secteur industriel toujours existant mais moins important, des services plus développés et la création de valeur en ce qui concerne la recherche. Je vois Maurice comme un endroit où il fait bon vivre avec des infrastructures plus modernes.
Le gouvernement fait beaucoup d’efforts mais il faut de l’« extra mile » et rapidement. Le Mauricien et l’étranger doivent pouvoir se déplacer correctement entre le nord et le sud, entre l’est et l’ouest de l’île. Ils doivent bénéficier d’un accès aérien rapide et efficace. Ce qui n’est pas encore le cas. J’espère que dans quelques années le clivage les secteurs privé et public sera révolu. Il est nécessaire que nous comprenions qu’il y a de réels entrepreneurs dans le pays. Ils sont là pour gagner de l’argent certes, mais aussi parce qu’ils croient en Maurice et ont décidé de donner de leur temps et de leur énergie pour développer une île meilleure avec de l’emploi et un PIB par tête d’habitant qui soit le double de ce qu’il est aujourd’hui.
Si nous avons la volonté nécessaire, nous pouvons faire de Maurice un endroit où les 55 % de jeunes qui veulent immigrer passent à moins de 10 % dans dix ans.
Le mot de la fin…
Nous sommes arrivés à un point où l’ensemble des énergies doit être mis en commun pour définir un nouveau business plan pour Maurice. L’heure n’est plus au bricolage mais à l’exécution des décisions !

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