ASSEMBLÉE NATIONALE DÉBATS SUR LE BUDGET  : « Aucun risque de black-out jusqu’en 2018 » a rappelé Ivan Collendavelloo

Élaborant sur le Budget 2015-16 hier, le ministre des Utilités publiques Ivan Collendavelloo a une nouvelle fois déclaré qu’il n’y aura pas de black-out. Pour lui, le leader de l’opposition, Paul Bérenger, fait fausse route en estimant que le CEB est sur la corde raide. Selon lui, les ressources sont suffisantes jusqu’en 2018. Après cela, une capacité supplémentaire de 100 MW sera nécessaire. Entre-temps, divers projets seront mis en place. L’accent sera aussi mis sur les énergies renouvelables.
D’emblée, Ivan Collendavelloo a précisé que le rejet du projet de CTPower relève d’une absence de transparence sur les fonds. « Il ne s’agit en aucun cas de problèmes liés à l’environnement ou autres considérations. C’est tout simplement qu’ils n’ont pas été en mesure de nous convaincre sur leur financement. » Toujours est-il, que « la guerre contre le charbon a provoqué la peur dans l’opinion publique », dit-il, ajoutant : « Or, aujourd’hui, il peut aussi être propre. » Le ministre s’est dit particulièrement intéressé par le Liquified Natural Gas (LPG), qu’on trouve au Mozambique. Reste cependant la question de coût, qui n’est pas encore connu. Il est aussi d’avis qu’il faut entreprendre des explorations afin de voir si l’on n’en trouve pas dans notre Zone économique exclusive (ZEE). Avec les 22 MW de Beau-Champ, le pays pourra répondre aux demandes en énergie jusqu’en 2018. « Après quoi, il nous faudra 100 MW supplémentaires », reprend le ministre.
En ce qui concerne les “Smart Cities”, l’énergie solaire sera utilisée. Les ménages seront aussi encouragés à en faire de même. Deux fermes éoliennes sont également en cours de concrétisation, a-t-il rappelé. Pour ce qui est de la ferme photovoltaïque Sarako, Ivan Collendavelloo précise qu’elle apporte « un plus » mais que « c’est le prix de vente au CEB qui pose problème ».
S’agissant de l’eau, le ministre affirme que le projet de réservoir à Rivière-des-Anguilles n’a pas été abandonné. De même, la ferme, qui date de 1940, sera agrandie. Mais il faudra en premier lieu s’occuper des squatters qui habitent dans les alentours, poursuit-il, ajoutant qu’un terrain a été identifié à Beau-Songe à cet effet.

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