ASSEMBLÉE NATIONALE – FAIT DU JOUR DU QUESTION TIME : Le poison du MV Wakashio en mer

  • Les premières analyses relèvent un taux d’acide arsénique cinq fois plus élevé chez des poissons et fruits de mer de la région du Sud-Est
  • Les appréhensions autour d’une deuxième vague de COVID-19 dictent toute décision sur la réouverture des frontières
  • Avec le soutien de Patrick Assirvaden, le ministre Lesjongard règle des comptes avec la précédente administration du CEB

Deux sujets d’intérêt national ont dominé la tranche du Question Time de la séance parlementaire d’hier. D’abord, le ministre de la Pêche, Sudheer Maudhoo, est venu situer l’enjeu de la pollution marine, avec le poison du MV Wakashio en mer. Répondant à une interpellation du député du MMM, Aadil Ameer Meea, il a révélé les résultats inquiétants des premières analyses des prélèvements dans le lagon du Sud-Est de l’île en réitérant l’interdiction de consommer du poisson et autres fruits en provenance de cette partie de l’océan. De son côté, le ministre de l’Environnement, Kavydass Ramano, a fait état de la présence encore sur l’épave du MV Wakashio sur les récifs de Pointe d’Esny de quelque 50 tonnes métriques de fioul et lubrifiants, qui attendent encore d’être pompées au risque de constituer un nouveau cas d’Oil Slick dans le lagon.

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En ce qui concerne l’épidémie de COVID-19, le Premier ministre, Pravind Jugnauth, a mis en sourdine les velléités de pressions venant de l’industrie du tourisme au sujet de l’urgence de précisions quant à la réouverture même des frontières. « The second wave would put us down on our knees as we may never recover from it », devait-il faire comprendre au leader du PMSD, Xavier-Luc Duval, en quête de précisions. Ce dernier devait également croiser le fer sur ce même sujet avec le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal, portant sur les réservations de commandes de vaccins anti-COVID-19, qui font actuellement l’objet de recherches dans des laboratoires à l’étranger.

De son côté, avec deux interpellations sur le Central Electricity Board (CED), le député travailliste, Patrick Assirvaden, a ouvert la porte à un règlement de comptes Kare-Kare du ministre de l’Énergie, Joe Lesjongard, par rapport à la précédente administration de cet organisme, avec un Human Resource Manager touchant des salaires supérieurs au General Manager de CEB Facilities Co. Ltd.

Pour sa part, le ministre Maudhoo n’a pas fait dans la dentelle pour faire état de graves risques en consommant du poisson et autres fruits de mer venant de la région du Sud-Est de Maurice, zone sinistrée, avec la marée noire provoquée par le naufrage du MV Wakashio.  « This gives an indication on the level of contamination of fish in the affected regions and the fish are unfit for consumption. My Ministry has issued a communiqué informing the public not to consume seafood coming from the affected regions », a-t-il fait ressortir en révélant les résultats des premières analyses sur un échantillonnage de 18 types de poissons et autres fruits de mer effectuées par Qantilab Ltd en date de lundi.
Ainsi, les plus forts taux de contamination enregistrés sont de 5,3 mg d’arsenic par kilo de poisson et de 6,8 mg par kilo de calamar alors que la « maximum permissible limit » est d’un milligramme par kilo, soit plus de cinq fois pour du poisson ;
de 1,3 mg de cadmium par kilo de calamar alors que la limite est de 1 milligramme et
de 7,3 mg au Total Hydrocarbon Oil Index toujours par kilo de poisson et de 222,7 mg par kilo de calamar alors que « it should not be detected for them to be consumed ».
Auparavant, dans sa réponse liminaire, le ministre de la Pêche a affirmé, en justifiant la décision de décréter l’interdiction des régions affectées, que « the oil spill has undoubtedly affected our marine ecosystem, and the affected regions have been declared as restricted areas in the interest of public safety and security ». Les analyses des prélèvements de l’Albion Fisheries Centre ont indiqué « a high level of oil and grease ». Il a ajouté que le monitoring se poursuivra « until all parameters will come back to normal ».
Pour ce qui est de l’Assessment de la situation dans le Mangrove Ecosystem, aucune indication n’est disponible dans la mesure que « the surveys are still on-going ». Il s’est appesanti sur le fait que « the affected regions have been declared restricted and no fishing is allowed. The National Coast Guard and the Fisheries Protection Services are closely monitoring the situation ».

Par ailleurs, la communauté des pêcheurs de cette région, étant au chômage forcé, le ministre a fait état du déboursement de quelque Rs 17,5 millions, avec chaque pêcheur bénéficiant Rs 10 200 chacun à la veille du week-end de l’Assomption. Ceux qui ont participé aux travaux de nettoyage de la marée noire, soit environ 400, ont été payés Rs 800 par jour chacun.

« Government is well aware of the fact that the livelihood of registered fishers, fishmongers, and pleasure craft licensees of the affected regions, that is, from Blue Bay to Grand River South East, has been seriously affected and they have not been in gainful employment since 27 July 2020, as a result of the grounding of MV Wakashio », a-t-il ajouté en faisant état d’un Solidarity Grant de Rs 10 200 par mois aux pêcheurs et poissonniers des régions affectées de Blue-Bay à Grande-Rivière-Sud-Est. Ces facilités seront également accordées aux détenteurs de licences de Pleasure Crafts et Skippers.
Meea : Il a été mentionné que la zone affectée couvre une superficie de 27 kilomètres carrés allant de Blue-Bay à Poste-La Fayette; ces analyses couvrent-elles toute la région?
Maudhoo : Jusqu’à l’heure, la zone va de Grande-Rivière-Sud-Est à Blue-Bay.
Meea : Il y a aussi les Beach Hawkers, qui sont affectés par l’interdiction d’accès. Il y a eu COVID-19 et maintenant le naufrage du MV Wakashio, faisant qu’ils ne peuvent plus exercer leurs activités ?

Maudhoo : I’ll check with my colleagues. We will look into it.
Ramful : Il y a aussi le cas des chauffeurs de taxi de la région qui ne peuvent plus opérer.
Maudhoo : En collaboration avec le ministère des Finances, nous opérons une e-Platform où tous ceux affectés par la marée noire du Wakashio peuvent soumettre leurs réclamations à être transmises aux armateurs et à l’assurance. (Le ministre cite des extraits du communiqué de presse émis à cet effet.)
Meea : Le vraquier s’est brisé en deux. Une première partie doit être sabordée en pleine mer. Mais qu’en sera-t-il de l’autre partie sur les récifs ?
Maudhoo : En fait, le Director of Shipping a déjà demandé à l’armateur de soumettre le Removal Plan. De ce que je comprends, le plan a été soumis pour approbation.
Uteem : Le ministre a fait état de la présence d’arsenic sur du poisson de la région. Quelles sont les mesures prises pour vérifier que le poisson de cette région ne soit pas mis en vente ?
Maudhoo : This is a very serious issue. La NCG et la Fisheries Protection veillent au grain.
À une autre PQ du même député du MMM, le ministre a commenté les initiatives prises en vue de réclamer réparations auprès des armateurs du MV Wakashio car « l’État mauricien les tient pour responsables » pour cette catastrophe écologique. Il a ajouté que le gouvernement compte faire appel à des spécialistes étrangers en la matière pour soumettre les réclamations et que dans l’immédiat, Maurice bénéficie de l’assistance technique du PNUD, de l’Union européenne, de la France, du Japon, de l’Inde et de l’Afrique du Sud, entre autres pour l’évaluation des « ecological and economical damages ».
Xavier-Luc Duval : Au niveau des réclamations, dans sa réponse précédente, le ministre a réduit la zone affectée de Blue-Bay à Grande-Rivière-Sud-Est. Is it not a rash, unwise and foolish decision ? Cela pourrait peser lourd dans le montant des réclamations à laquelle Maurice aura droit. It can reduce the amount of compensation ?
Maudhoo : …Cela peut aller au-delà de la zone délimitée.  Let’s wait

Par ailleurs, la réouverture des frontières dépendra de la situation épidémiologique dans le monde, de la manière dont les pays gèrent la pandémie et d’une évaluation des risques. Un comité ministériel travaille déjà sur la question et à ce jour, aucun protocole n’a été finalisé avec les différents partenaires. C’est ce qu’a répondu le Premier ministre à une autre interpellation d’Aadil Ameer Meea.

L’une des recommandations de ce comité est la mise en opération d’un laboratoire COVID-19 à l’aéroport, afin d’effectuer des tests PCR sur les passagers. Le laboratoire sera opérationnel dans quelques semaines et permettra d’accroître la capacité des tests.

Un protocole sanitaire pour la reprise des activités de l’aéroport est également en cours de finalisation par le ministère de la Santé, selon les directives de l’OMS et selon les bonnes pratiques internes et les recommandations de l’International Civil Aviation Organisation. Ce n’est qu’une fois tous ces protocoles finalisés et le laboratoire opérationnel que la réouverture des frontières, avec des vols commerciaux, pourra être envisagée. Cela se fera en prenant en considération l’ouverture des frontières dans d’autres pays.
Meea : Nous partageons les craintes du Premier ministre quant à la réouverture des frontières. Peut-on envisager, comme c’est le cas à Dubaï, d’imposer une assurance médicale à ceux qui viennent à Maurice, afin de pouvoir assurer les coûts, si jamais ils ont besoin de traitements liés à la COVID-19?

Le PM : Les frais de voyage sont déjà en hausse eu égard aux obligations sanitaires et le test obligatoire. Si l’on impose une assurance, cela va augmenter davantage les coûts. C’est une proposition, mais il faut bien réfléchir, avant de se prononcer.
Xavier-Luc Duval : Il semble qu’un protocole a été finalisé avec différents partenaires, sur une éventuelle réouverture des frontières. Peut-on le publier afin que tout le monde, dont des professionnels, puisse en discuter ?
Le PM : Le protocole n’a pas encore été finalisé. C’est en cours de finalisation. Bien sûr après le Cabinet, tous les membres de l’Assemblée en prendront connaissance et pourront émettre leurs propositions.
Xavier-Luc Duval : Je suggérerai de publier la version non-finalisée entre-temps, afin que les gens puissent en débattre. Y a-t-il suffisamment de stock de tests PCR ? Combien en avons-nous actuellement ?
Le PM : Je suis surpris qu’un parlementaire avec d’autant d’expérience demande de publier un protocole qui n’est pas finalisé et qui fait toujours l’objet d’intenses discussions… Il faut savoir que nous sommes ouverts aux suggestions venant de n’importe quel citoyen.
Pour ce qui est des tests PCR, il faudra prévoir le nombre de personnes que nous attendons. Il faut aussi prendre en compte que les tests ont une certaine durée et que je ne peux en prendre en grande quantité et par la suite, vous allez critiquer et dire qu’on a acheté des tests qui n’ont pas été utilisés.  Il faut juste s’assurer que nous en avons suffisamment.
Xavier-Luc Duval : Je suis aussi surpris que le Premier ministre ne soit pas au courant qu’en Grande-Bretagne, des ébauches et les grandes lignes des protocoles sont publiées et discutées avec la population, comme cela doit être dans une démocratie. Est-il au courant – s’il regarde une quelconque chaîne d’information –  qu’il y a un « hand hold machine » pour de rapid tests en Grande-Bretagne et qui donne des résultats fiables rapidement ? Peut-on envisager un tel appareil à l’aéroport, afin que le touriste ait son résultat lorsqu’il est toujours à l’aéroport ?
Le PM : Cela dépend de quel test l’honorable membre fait mention. Je présume qu’il parle d’un test qui donne le résultat en moins de temps que le PCR. Mais le coût est également bien supérieur au PCR Test. Il faut prendre tout cela en considération. Et non seulement la rapidité du résultat. Il faut savoir combien cela reviendra aux passagers et s’ils seront motivés à voyager. Vous parlez de la Grande-Bretagne. Pourquoi n’en aborder qu’un aspect ? La Grande-Bretagne a imposé une quatorzaine à tous les passagers qui débarquent. Il y a de grands débats à ce sujet. Il faut donc prendre en compte ce qui se passe ailleurs.
L’honorable membre, lui-même, il y a quelques semaines, disait qu’il fallait fermer les frontières. Il critiquait le gouvernement de prendre trop de temps et aujourd’hui, il dit qu’il faut rouvrir. Mais bien sûr, il y a un certain nombre de conditions. Il faut voir ce qui se produit ailleurs. Certains ont pu contenir la contamination et comme ils ont rouvert les frontières, il y a une résurgence. Il faut faire très attention de ne pas avoir une deuxième vague ici. Cela voudra dire qu’il faudra reconfiner et cela nous mettra à genoux et probablement, nous ne pourrons nous relever.
Meea : Je précise que je n’ai jamais dit de rouvrir les frontières. J’ai dit que je comprenais les craintes du Premier ministre.  Le comité technique a-t-il pris également en considération les Mauriciens qui voyageront à la réouverture des frontières ? Quel sera le protocole lorsqu’ils reviendront à Maurice ?
Le PM : Je ne m’adressais pas à vous, mais à l’honorable Duval qui a dit qu’il faut rouvrir les frontières. Nous devons aussi nous préparer pour les Mauriciens qui voyageront, que ce soit pour business ou le tourisme. Laissez-moi dire à quel point c’est compliqué. Nous avons vu avec le rapatriement comment nous avons pris toutes les précautions : test avant le départ, test à l’arrivée… et malgré cela, il y a des passagers qui étaient positifs. Même au septième jour. C’est pour cela que je dis qu’il faut être très prudent.
Nous ne pouvons avoir zéro risque. Il faut protéger la population. Cela demande une bonne planification. Cela fait quatre mois que nous n’avons aucun cas local. Nous sommes l’un des rares pays au monde dans cette situation. Nous devons donc prendre en considération tous les risques.
Xavier-Luc Duval : M. le Président, à aucun moment, ni moi ni aucun membre de l’opposition n’avons dit qu’il fallait rouvrir les frontières.  Je demanderai au Premier ministre de considérer le cas des étrangers vivant à Maurice et qui sont bloqués ailleurs. Ils souffrent, il y a des familles brisées… Ils ont montré leur amour pour Maurice et tout doit être fait pour qu’ils puissent retourner, tout comme les Mauriciens.
Le PM : Bien sûr, nous sommes au courant de cette situation. Nous sommes concernés par les Mauriciens en détresse à l’étranger ainsi que les résidents, qui ont choisi notre pays. Mais il faut comprendre les difficultés auxquelles nous faisons face. Nous ne sommes pas le seul pays devant une telle situation. Il y a des rapatriements en cours, mais nous ne pouvons accueillir qu’un certain nombre de passagers à la fois et selon notre capacité pour la quarantaine, ainsi que le personnel de santé disponible. Il faut aussi avoir les vols disponibles. Il n’y a pas que les pays comme la France ou l’Angleterre. Il y a des Mauriciens un peu partout. Le rapatriement des Mauriciens, des résidents et des businessmen se fait de telle façon à limiter les risques de contamination à la COVID-19.

De son côté, Patrick Assirvaden a passé au crible la gestion du Central Electricity Board, notamment en ce qui concerne la prime payée à la State Trading Corporation par tonne métrique de Fuel Oil. À partir de la réponse du ministre Lesjongard, soit 72 dollars la tonne métrique actuellement contre 44 dollars auparavant, le président du parti Travailliste trouve que le CEB doit encourir des frais additionnels de Rs 341 millions.

Assirvaden : Ne voit-il pas que le montant de la prime est « on the high side » ?
Lesjongard : Yes. I have asked the question. (Le ministre s’engage dans des explications techniques fournies par la STC et le CEB sur un changement de formule intervenu entre-temps.)
Assirvaden : L’EDF de la Réunion, qui fait face aux mêmes contraintes que le CEB, paye sa prime à 55 dollars la tonne métrique. La facture de Rs 341 millions est sur le dos des consommateurs. N’est-il pas dans l’intérêt du CEB de renégocier la prime avec la STC ?
Lesjongard : … I’ve requested the Board of CEB to have a fresh look at the agreement with the STC.

En dernier lieu, le député de l’opposition a suggéré que, comme tel a été le cas dans le passé, le CEB procède à des exercices d’appels d’offres pour son approvisionnement en Fuel Oil vu le montant de Rs 341 millions. Ce à quoi, le ministre a répondu : « I’ll convey the message to the Board » ;
Patrick Assirvaden et Joe Lesjongard se sont encore retrouvés sur la même longueur d’onde au sujet du cas du HR Manager de CEB Facilities Ltd avec des salaires de Rs 138 000, soit supérieurs au General Manager. Le ministre de l’Énergie a confirmé que devant les faits reprochés à ce haut cadre du CEB, bénéficiant de protection occulte, le conseil d’administration a été appelé à se pencher sur la question et de prendre des mesures qui s’imposent.


Ces envolées parlementaires qui collent

« The number is dwindling to practically naught » (Le DPM Obeegadoo sur le nombre de touristes après les 304 842 du premier trimestre de cette année.)

« We are living in troubled times… This is a time for national solidarity and unflinching patriotism » (Steven Obeegadoo en conclusion à sa réponse liminaire à la PNQ après avoir égratigné le leader du PTr, Navin Ramgoolam sur l’affaire Wakashio)

« The government seems to be navigating blindly like the MV Wakashio with the same consequences » (Xavier-Luc Duval lors de la PNQ sur le tourisme)

« If we have the papers, the insurance documents, the legal people will look into… » (Le ministre Maudhoo se voulant être rassurant sur le pavillon du Panama du MV Wakashio et le règlement des réclamations.)

« All students need to be given more time to complete the programme in an effective manner. We want to see that effective learning does take place » (La VPM et ministre de l’Education, Leela Devi Dookun-Luchoomun sur le report des examens des examens à l’année prochaine.)

« Our aim is to give the contractor the chance to complete the works » (Le ministre Bobby Hurreeram)

« Many governments have pre-ordered and reserved millions upon millions of doses from different suppliers. Is he aware that the United Kingdom had reserved 340 millions of doses from six suppliers » (Xavier-Luc Duval s’insurgeant contre la timidité du gouvernement en matière de commandes de vaccins anti-COVID-19)

« We have been guided by the World Health Organisation. There are so many companies doing trial plans (for the vaccine). Do you think that the government will order from companies on a trial plan ?” (Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal répondant au leader du PMSD.)

« Is he insulting France, the United States of America, the United Kingdom? Maybe he is waiting for some emergency procedures; This is shocking. All these governments have pre-ordered, reserved for their population… Our government is going to be caught with its pants down and unprepared » (Xavier-Luc Duval toujours sur les vaccins.)

« Not a single application has been approved! » (Le leader du PMSD réagissant à la réponse du ministre Callichurn sur les dossiers devant le Redundancy Board.)

« The premium is higher. The market price is lower » (Le ministre Lesjongard partageant les appréhensions de Patrick Assirvaden sur la prime payée par le CEB à la STC)

« Je n’ai pas le renseignement. C’est la Japan P & I Club qui prendra la décision » (Le ministre Ramano répondant au député Fabrice David sur le tonnage de fioul pompé du MV Wakashio.)


Les chiffres du Question Time

Trois. C’est le quota d’interpellations répondues par Pravind Jugnauth lors du Prime Minister’s Question Time lors de la séance de l’Assemblée nationale d’hier. Il y a eu un « de dan enn » au sujet de la réouverture des frontières post-COVID-19). Comme tel a été le cas lors des précédentes séances avec les trente minutes consacrées qu’aux trois premières interpellations à l’ordre du jour, laissant les autres parlementaires sur leur faim.

23% du Produit intérieur brut. Telle est la contribution du secteur du tourisme avec 10% des emplois, dont 44 000 directs et 90,000 indirects. C’est ce qu’a répondu le Deputy Prime Minister et ministre du Tourisme, Steven Obeegadoo, qui s’est transformé en un distributeur automatique de félicitations lors de la Private Notice Question, notamment à plusieurs reprises au Premier ministre, Pravind Jugnauth, pour la gestion de la COVID-19, au ministre des Finances, Renganaden Padayachy, pour son soutien au tourisme et au personnel de la Santé.

260 000 doses de vaccin anti-COVID-19, représentant 20% de la population. Telle est la garantie obtenue par Maurice en termes d’approvisionnement de vaccins. Cette décision a provoqué l’ire de Xavier-Luc Duval, qui réclame une approche plus agressive à ce chapitre.

188 patients sont admis à l’hôpital Brown Séquard. Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal a ajouté que 53 de ces patientes sont des Acute Cases et les 135 autres des cas chroniques. Le personnel de l’hôpital psychiatrique comprend 102 fonctionnaires à différents niveaux.

Six cas de coupures d’électricité au marché de Flacq. Cette situation est due à un problème d’Overloading avec des connexions illégales des maraîchers sur le réseau. Pas plus tard que le 11 août, des maraîchers se sont vu imposer un délai de 14 jours pour mettre fin à ces pratiques illégales de kokin kouran.

103. Tel est le nombre f’experts étrangers, qui ont débarqué à Maurice depuis la marée noire du Wakashio. Et le ministre de l’Environnement, Kavydass Ramano, dans un Statement à l’Assemblée nationale, annonce l’arrivée d’autres experts dans les prochains jours confirmant cette phrase entendue au sein de l’hémicycle: « c’est clair que notre pays n’a pas les capacités ».

2,7 kilogrammes en date du 31 juillet 2017 et 3,4 kilogrammes le 2 mars 2018. Telles sont les dernières importations de nitrate à Maurice. Le ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal affirme que ce produit chimique est généralement utilisé dans les laboratoires. Il est importé et stocké au Government Explosive Magazine à Bigara, sous la responsabilité de la police. Le Mauritius Fire and Rescue Services a émis un certificat d’incendie dont la validité varie entre un et trois ans. La Special Mobile Force (SMF) s’occupe de la supervision, de la transportation et du stockage du nitrate d’ammonium.

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