AURÉLIE HALBWACHS: « Tout donner pour aller aux JO »

À quelques heures d’entrer dans l’avion qui l’amènera en France sous les couleurs de l’équipe cycliste professionnelle Vienne-Futuroscope, Aurélie Halbwachs garde les pieds sur terre. L’objectif de son voyage en France est d’aller chercher un ticket pour les JO de Londres. Tâche ô combien difficile, mais qui pourrait lui offrir la chance d’être sur la ligne de départ des JO.
Elle mesure l’ampleur de sa tâche. « Je ne connais pas vraiment mon calendrier. Mais je sais que je vais en Belgique dès vendredi », lâche-t-elle. Et surtout, à ce stade, elle sait que les choses seront assez compliquées. « Déjà, nous avons la Coupe de France. C’est après que ça se corse. »
Et même si son passage sur les routes françaises ne durera qu’un mois, elle aura le temps d’aller faire le plein de points UCI. Le calendrier s’annonce tout aussi relevé que chargé. Le 18 avril, elle s’alignera avec la formation Vienne-Futuroscope à la Flèche Wallone, course classée UCI. « Ce sera difficile. Nous serons sept ou huit filles à partir. »
Mais au-delà de ça, elle ne connaît pas vraiment son planning pour le mois à venir. « Je sais qu’on pourrait aller disputer un Tour sur cinq jours en République tchèque. Ça se termine le 29 avril et je rentre le 30. »
Mais durant son voyage, elle gardera en tête qu’elle court après la qualification olympique. « Le but, c’est les JO. Mais si je n’y arrive pas, on trouvera le moyen d’en tirer de l’expérience », souligne la cycliste.
Or, pour espérer se qualifier pour Londres, il lui faudra prendre en considération plusieurs aspects du règlement. « C’est assez complexe », explique Aurélie Halbwachs. Déjà, elle ne sera pas qualifiée selon le premier critère : le classement de Maurice.
« On ne fait pas partie du classement par pays. Donc, il me reste l’autre solution. » Qui est en fait le classement individuel. « Mais là aussi, ça dépend de beaucoup de choses. » Lesquelles ? « Il y a d’autres pays qui ont des filles qui peuvent être classées. Je pense ici aux pays d’Amérique du Sud. »
Alors, Londres, rêve ou réalité pour la cycliste ? « C’est du 50-50. On ne sait pas encore. » Mais pour espérer aller aux JO, il lui faut grappiller des places et récolter le maximum de points pour entrer dans le Top 100 du classement mondial de l’UCI. Elle est actuellement à la 123e place, alors qu’elle a occupé, lors du dernier exercice, le 106e rang.
« Je dois absolument gagner des points UCI. Je voudrais bien aller aux JO. » Même si elle passe un peu à côté de sa chance en Europe, elle pourra, espère-t-elle, se racheter sur le continent africain. « Je sais qu’il y aura un Tour en Afrique du Sud. Ce sera la première fois qu’ils y font un Tour exclusivement féminin. Ce sera l’occasion d’essayer d’engranger encore des points. »
En attendant, c’est la date du 31 mai qui se rapproche. Une échéance qui décidera qui sera à la ligne de départ des JO aux mois de juillet et août.

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