A BAMBOUS HIER  : « Jugnauth symbolise la division » a déclaré Navin Ramgoolam

L’un des deux rendez-vous électoraux majeurs de l’Alliance PTr/MMM hier après-midi était dans la circonscription de Savanne/Rivière-Noire (N° 14), à la croisée mythique de Ledan Lor, Bambous. Intervenant en dernier en revenant du meeting de Nouvelle-France, le Premier ministre et leader de l’Alliance PTr/MMM, Navin Ramgoolam, a axé son discours sur son challenger, sir Anerood Jugnauth. Il a accusé ce dernier d’être un « symbole de la division de la société ». Il a enchaîné pour présenter les élections générales du 10 décembre comme un référendum sur l’unité nationale.
L’un des deux rendez-vous électoraux majeurs de l’Alliance PTr/MMM hier après-midi était dans la circonscription de Savanne/Rivière-Noire (N° 14), à la croisée mythique de Ledan Lor, Bambous. Intervenant en dernier en revenant du meeting de Nouvelle-France, le Premier ministre et leader de l’Alliance PTr/MMM, Navin Ramgoolam, a axé son discours sur son challenger, sir Anerood Jugnauth. Il a accusé ce dernier d’être un « symbole de la division de la société ». Il a enchaîné pour présenter les élections générales du 10 décembre comme un référendum sur l’unité nationale.
Le leader du MMM, Paul Bérenger, qui est revenu sur le thème de l’unité de la nation mauricienne, a de son côté pris pour cible nommément au moins trois candidats de l’Alliance Lepep, en l’occurrence l’ancien commissaire de police Raj Dayal, l’avocat Raouf Gulbul et également Roshi Bhadain. Il a également amusé l’assistance avec ses commentaires au sujet de sir Anerood Jugnauth avec « papa seve nwar, piti seve blan » ou encore la perruque chinoise du candidat Anil Gayan. Pour sa part, Alan Ganoo, qui évolue sur son fief, se dit convaincu d’une victoire des trois candidats de l’Alliance PTr/MMM au N° 14 tout en mettant en garde l’électorat contre les manigances de Maya Hanoomanjee.
En guise de préambule à son intervention, Navin Ramgoolam s’est appesanti sur le fait que « pou eleksion ki pe vini, nou pe fer le swa de l’unité, de rasanble kouma enn nasion dan linite pou kapav fer fas a bann defi ki divan nou ». À ce stade de son intervention, il fait allusion à la grève dans l’industrie sucrière. « Mo espere lagrev-la fini. Li pa ler pou fer lagrev dan sa lindistri », devait-il faire comprendre avant d’élaborer encore une fois sur les conséquences à Maurice de la crise économique qui perdure actuellement en Europe, le principal marché pour le textile et le tourisme.
« Lot kote, zot pe vann rev. Jugnauth pe dir pou ogmant pansion à Rs 5 000. Kan en 95, li ti Premie minis ek ki pansion ki Rs 675, li pa ti trouv nanyen lerla. Mwa ki inn double pansion vieillesse. Bannla pe defann enn klan familial. Jugnauth sinboliz la divizion. Bann zenn pa kapav aksepte sa », a déclaré Navin Ramgoolam. Il a énuméré les « différentes attaques de sir Anerood Jugnauth contre les différentes communautés », en l’occurrence les Mauriciens de foi islamique avec l’affaire Kader Bhayat après les élections de 1983. « Kreol, zot pa bliye. Li ti tret zot de démon », ajoute-t-il en commentant la réaction de Xavier-Luc Duval, qui faisait partie du gouvernement de SAJ.
À ce stade, un membre de l’assistance devait intervenir, perturbant le discours du leader de l’Alliance PTr/MMM, en disant que « zot vinn get nou zis dan eleksion apre zot pa konn nou ». Navin Ramgoolam devait lui répondre « taler mo pou okip twa », en disant que c’est un élément envoyé par les opposants politiques.

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