BANDE DESSINÉE—T1 DIAMS: “Tidi, Bolom Noël et les bonbons géants” pour les petits diabétiques

Pour mieux comprendre la maladie des enfants atteints du diabète de type 1, les enfants de T1 Diams ont conçu une bande dessinée : Tidi, Bolom Noël et les bonbons géants, écrit par Brigitte Masson et illustré par Thierry Permal. Yohan Isabelle, Eléanore Étienne Larché et Cliven Prodigson —atteints du diabète — ont en effet eu l’idée de mettre en scène Tidi, une fourmi atteinte du diabète de type 1, qui veut empêcher les bonbons géants de s’infiltrer dans la hotte du Père Noël.
Ricardo Mourjine, Manager de T1 Diams, déclare que cette association s’est donnée pour mission première de sensibiliser le public sur la condition des diabétiques de type 1 et que cette maladie ne soit plus considérée comme un tabou. « Le diabète est une maladie silencieuse et celui de type 1 touche principalement les enfants, les adolescents et les jeunes adultes. Il ne faut aucunement isoler une personne atteinte de ce mal. Le grand air et un encadrement soutenu devraient être les facteurs clés pour les aider à mieux s’épanouir. »
Au niveau de T1 Diams, l’éducation thérapeutique dispensée par les professionnels de la santé est primordiale. « Notre rôle à T1 Diams est de rendre les petits diabétiques autonomes. Nous misons beaucoup sur l’éducation et l’information. » Il poursuit : « Cette BD mise en scène par des enfants diabétiques a eu des retombées positives auprès des enfants et de leur famille. La mise en place d’un tel atelier d’écriture permet aux enfants de mieux exprimer ce qu’ils ressentent et de trouver des solutions pour alléger leur mal. Ils ont compris, à travers l’imagination de ces trois enfants qui ont travaillé sur cette BD, que le diabète n’est pas une fatalité. C’est un message déclencheur que Tidi la fourmi bleue, atteinte de diabète, apporte. Elle explique aux enfants comment contrôler leur taux de glucose présent dans le sang, etc. »
Ricardo Mourjine avance que, souvent, les enfants « normaux » ne comprennent pas pourquoi les petits diabétiques se font des injections. « C’est important de sensibiliser les gens et de faire passer des informations à travers des médias, des BD, des ateliers… » Selon lui, 500 personnes souffrent du diabète du type 1 à Maurice. « Chez T1 Diams, nous prônons une prise de conscience avec un suivi. Notre rôle est d’encadrer ces enfants afin qu’ils puissent vivre normalement. Mais il nous faut Rs 5 millions par an pour pouvoir venir en aide à ces enfants. » Yohann Isabelle souhaite que les enfants souffrant du diabète ne se découragent pas. « Il nous faut juste calculer notre taux de sucre et prendre notre dose d’insuline. » Eléanore Étienne Larché abonde dans le même sens : « Quand j’ai su que j’étais diabétique et qu’on m’a expliqué ce que cela voulait dire, j’ai eu un petit choc. Mais après, j’ai compris. »

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