Une des trois armes saisies par une équipe de l’ADSU de la Western Division samedi, à Beaux-Songes, a pu être identifiée par la police. Il s’agit d’un fusil semi-automatique, de marque Adler, de calibre 0,22 mm et d’origine italienne. L’arme comporte aussi un numéro de série qui n’est pas enregistré aux Casernes centrales et serait donc une arme illégale. Alors que, sur les deux autres – deux “shotguns” –, les numéros de série ont été effacés volontairement. Les enquêteurs soupçonnent qu’une scie a été utilisée. Ce qui les pousse à croire que les deux “shotguns” ont, eux, été enregistrés à la Police Central Armoury, en vertu de la Firearms Act.
Les trois armes ont été envoyées ce matin au Forensic Science Laboratory (FSL), où les experts détermineront la marque et le calibre des deux “shotguns”. Aussitôt cette information en main, les enquêteurs vérifieront ensuite ces détails au registre de l’armurerie pour tenter de remonter jusqu’au propriétaire. Un examen balistique est aussi prévu pour déterminer si une de ces armes a été utilisée récemment, notamment dans le sillage du meurtre de Manan Fakoo, à Beau-Bassin. Le FSL cherchera des résidus de poudre dans les armes pour confirmer cette thèse.
Outre les armes, l’équipe de l’ASP Jankee et du chef inspecteur Jagai a aussi saisi des munitions comme suite : sept cartouches de 0,12 mm de la marque Rotwell Germany, quatre de marque Winchester (0, 12 mm), et 16 autres balles. À ce stade, la police estime que ces fusils sont généralement utilisés pour la chasse, dont le semi-automatique (pour chasser des sangliers). À ce stade, la police soupçonne que le ou les suspects connaissent bien la rivière de Beaux-Songes, ayant soigneusement choisi une cachette précise où ils pourront repérer le lieu après.
C’est sur la base de certains renseignements que la police s’est rendue à la rivière Pierrefonds, Beaux-Songes, samedi matin pour une opération de recherche. Les enquêteurs sont tombés sur un sac en raphia renfermant des sacs en plastique dans lesquels étaient dissimulées les trois armes et les balles. Les policiers ont fouillé le périmètre à la recherche des indices, mais ils n’ont rien trouvé de suspect. Dans un premier temps, les objets saisis ont été emmenés au bureau de l’ADSU avant d’être remis à la Police Central Armoury. C’est ce matin que ces armes et balles ont été envoyées au FSL.