(Budget) FTU : « Rien pour la création d’emplois décents »

Pour Atma Shanto, président de la FTU, le Budget 2019-2020 comporte des considérations préélectorales. Il note plusieurs mesures en vue de « “fer labous dou”, mais sans pour autant régler des problèmes de fond », tels que la fourniture d’eau et le travail décent. Il se pose également des questions sur le Portable Retirement Gratuity Fund (PRGF) et le Worker’s Rights Bill.

- Publicité -

La FTU dit noter une augmentation dans certaines prestations sociales mais est d’avis que cela « ne permettra pas d’améliorer la vie de ceux au bas de l’échelle ». Atma Shanto souligne que la fédération avait réclamé une réduction de la Taxe à Valeur ajoutée, qui aurait soulagé les familles sur les besoins essentiels. « Aujourd’hui, la nourriture se vend cher. Et dans certains cas, il n’y a aucun contrôle de prix », dit-il.

Au niveau de l’emploi, à part les recrutements dans le service public, notamment dans le secteur de la Santé, Atma Shanto dit noter une « absence » de mesures visant à créer de l’emploi. « Actuellement, nos jeunes diplômés sont recrutés sous le Youth Empowerment Programme. Après cela, ils retournent au chômage. De plus, il n’y a rien pour en finir avec les emplois “casual”/contractuel. Nous aurions souhaité des mesures fortes pour la création d’emploi », explique-t-il.

En ce qui concerne le PRGF, Atma Shanto rappelle avant tout que c’est « le fruit d’une longue lutte » de la classe syndicale. Toutefois, précise-t-il, il faudra connaître les modalités de cette mesure « afin de s’assurer que les travailleurs en sortiront gagnants ». Et d’ajouter : « D’après ce que j’ai entendu dire, ce fonds sera géré par la MRA et le secteur privé aura des milliards de roupies en termes de “windfall gain”. »

De même, il avance qu’il s’attendait à une annonce précise sur les amendements aux lois du travail. « À la place, on a annoncé un Workers Rights Bill et on ne sait même pas ce que c’est. Il y a un flou autour de la question et nous attendons des précisions. Je demande au gouvernement d’organiser une rencontre avec les représentants syndicaux pour discuter de la question », réclame-t-il. Idem pour les amendements à l’Insolvency Act, il dit « attendre des précisions ».

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -