CAN 2017 (ÉLIMINATOIRES DU GROUPE H) : Joe Tshupula brasse large

L’entraîneur du Club M, Joe Tshupula, a décidé de brasser large pour la préparation de l’équipe pour la rencontre contre le Ghana, le 5 juin au stade Anjalay, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2017. Un groupe composé de 27 membres, qui s’est automatiquement réduit à 25 avec le désistement de deux joueurs, démarrera un stage d’une dizaine de jours, avec à la clé le match Maurice/Ghana et la participation mauricienne à la Cosafa Cup.
Actuellement troisième du groupe H, le Club M veut croire en quelque chose. Mais pas aux miracles. « Le plus important est de travailler, assurer ses arrières et jouer le coup à fond », explique Joe Tshupula en conférence de presse, hier au siège de la Mauritius Football Association (MFA).
Pourtant, le projet est tout autre qu’une qualification pour la phase finale de la CAN 2017. « Nous ne sommes que sixièmes dans la liste. À long terme, nous devons nous demander si le groupe progresse. » Le 5 juin, les hommes de Joe Tshupula seront face à un adversaire redoutable. « C’est le moment de s’évaluer face à une nation du football mondial. Donc, nous essaierons de ne pas nous focaliser sur ce qui se passe dans les autres groupes. »
Pour façonner l’équipe qui disputera le match contre les Ghanéens d’Avram Grant, Joe Tshupula a fait des choix. Certains parfois cruciaux, d’autres logiques. Ainsi, on retrouve dans le groupe Aboobakar Augustin, de retour au Club M après une longue absence, tout comme Christopher L’Enclume.
D’autres, à l’instar d’Arnaud Stafford ou Andy Sophie, ne figurent pas dans la liste du sélectionneur. Explications. « Arnaud est blessé. Quant à Andy Sophie, il ne figure pas dans le 11 de la Saint-Louisienne. Il a donc peu de temps de jeu. »
Par contre, les 25 appelés ont la confiance totale du sélectionneur. « Ces garçons ont prouvé qu’ils méritaient leur place ici. Ensuite, dans les faits, Gary Noël, Adrien Botlar et Jesson Rungassamy ont marqué cinq ou six buts au cours de leurs derniers matches. »
Viendront également se greffer à l’ossature des joueurs expatriés, à l’essai dans une sélection qu’ils découvrent. Kevin Chan Yu Tin, qui évolue au Québec, ou Arassen Ragaven, sans club en France. « Je me suis renseigné, j’ai vu les vidéos de Kevin. Ragaven est sans club, mais il se maintient. Je pense qu’il faut faire appel aux joueurs qui pourraient aider la sélection nationale. »
S’agissant de l’issue de la rencontre, Joe Tshupula dira que les joueurs ont cerné l’enjeu. Après la défaite contre le Rwanda, dit-il, le débrief a permis aux joueurs de passer vite à autre chose. « Cette fois, les joueurs se rendent compte qu’il y a la pression autour. Même moi, je ressens cette pression. Mais c’est comment ils gèrent et comment ils l’utilisent pour faire quelque chose qui sera déterminant. »
Tout en philosophant autour de cette pression, le technicien parlera du résultat idéal : « Gagner et ne surtout pas croire aux miracles. »

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