CHAMPIONNATS DU MONDE:Podium assuré pour Fabrice Bauluck

La délégation mauricienne aux championnats du monde de kick-boxing ne reviendra pas au pays les mains vides. Déjà, au pire, une médaille de bronze est assurée. Et ce, par l’entremise de Fabrice Bauluck, qui a passé avec brio le cap des quarts de finale hier après-midi en venant à bout du Malgache Mamitiana Rainizoary dans la catégorie -54 kg lors de cette compétition qui se déroule au Sports Hall de Skopje en Macédoine. De son côté, Facson Perrine, déjà vainqueur de deux combats, tentera également de s’assurer un podium ce soir. Par contre, l’aventure s’est achevée d’entrée pour James Agathe en low-kick et Mervyn Babajee en K1.
Vice-champion du monde lors de la dernière édition en 2009, Fabrice Bauluck, double champion du monde chez les juniors, court après une première consécration mondiale chez les seniors. Parviendra-t-il à ses fins cette fois ? Lui qui a fait montre d’un tempérament de gagneur face à son adversaire de la Grande île, pourtant avantagé à la taille, et qu’il a dominé tout au long des trois rounds.
L’entraîneur national, Judex Jeannot, se dit heureux d’avoir retrouvé le vrai visage de son jeune protégé. « Fabrice a évolué avec calme et intelligence. Il s’est également montré précis aux poings. Son problème à l’oeil gauche ne l’a pas gêné et c’est bon signe », souligne-t-il.
Toutefois, Fabrice Bauluck devra faire montre de la même détermination face au Kazakh Zhalussan Blok demain soir. Un adversaire qui a pris le meilleur de l’Italien Roberto Palestini en quarts de finale. « Le Kazakh est également très bon aux poings et fait montre d’une très bonne technique. Les deux tireurs aborderont le combat à chances égales », fait ressortir Judex Jeannot. L’autre demi-finale de cette catégorie mettra aux prises le Russe Astemir Borsov au Macédonien Emil Nicrkovic.
De son côté, Facson Perrine maintient sa série victorieuse amorcée depuis le début de cette saison. Tour à tour, le Français Souleymane Vazeilles et le Brésilien Amilcar Sabino Fonseca en préliminaires et en huitièmes de finale respectivement n’ont pu résister aux assauts du représentant mauricien chez les -63,5 kg.
Face au Français, Facson Perrine a connu une première reprise difficile, avant de graduellement trouver ses marques. Tant et si bien que Vazeilles était au bout du rouleau lors du dernier round. Par contre, il a largement dominé le Suédois, qui n’a fait que subir tout au long des trois rounds. « Facson monte en puissance. Lors de son deuxième combat, il m’a vraiment impressionné en livrant un duel époustouflant », se réjouit l’entraîneur national.
Ce dernier souhaite de tout coeur que son poulain récite la même partition face au Suédois Farzad Rangrazian ce soir. « S’il réalise la même prestation, je peux assurer que ce sera très dur pour le Suédois. Si Facson parvient à se retrouver sur le podium, ce sera déjà immense pour un jeune de 18 ans. Cela ne pourra que le motiver pour la suite de sa carrière. »
Il est à noter que Rangrazian a successivement éliminé l’Allemand Yannick Kern et le Macédonien Remzija Dacic. Quant aux autres quarts de finale, ils opposeront le Turc Fikri Arican au Moldave Nenad Manojilovski, l’Iranien Najaffizadeh Sayed Hossein au Malgache Patrice Rakotondratsimba et l’Azéri Vagif Bahlulzada au Russe Denis Lukashov.
Par contre, James Agathe ne se retrouvera pas sur le podium, comme lors de la dernière édition. Le Croate Ztalko Bajic s’est révélé meilleur que le vainqueur de la dernière Coupe du Monde chez les -81 kg et son succès ne souffre d’aucune contestation. « James a été irrégulier à l’entraînement en raison de ses problèmes de bronches et de ses activités professionnelles. Qui plus est, il n’a pas suivi les consignes qui étaient d’attaquer aux poings. Donc, il n’y a rien à redire sur sa défaite », explique Judex Jeannnot.
Le même constat s’applique pour Mervyn Babajee, qui n’a pu trouver la parade face au Marocain Ztalko Bajic. Entrant difficilement dans le combat, le représentant mauricien en K1 chez les -67 kg n’a pu par la suite remonter la pente. Tout comme lors des Mondiaux de 2003 au Maroc, il prend d’entrée la porte de sortie.

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