CJSOI – Stephan Toussaint (ministre des Sports) : « Ce n’est pas correct de prendre en otage la jeunesse de l’océan Indien»

Au Complexe Sportif de Côte D’Or, mardi, le ministre de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs a tenu une conférence de presse afin de dresser son bilan pour l’année. Nous avons également profité de cet échange afin de le questionner sur le retrait de la MFA pour l’organisation de la compétition de futsal.

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À la suite de votre communiqué envoyé lundi concernant le retrait de la MFA dans l’organisation du futsal, quel est votre ressenti envers la MFA ?

Au sein de notre ministère, nous sommes très déçus, très en colère et agacés vis-à-vis de la MFA pour avoir voulu faire du chantage avec le ministère pendant qu’il y a des Jeux qui se tiennent dans notre pays. Et dans la charte des Jeux, il est clair que c’est aux fédérations d’organiser les aspects techniques, et comme le communiqué l’indique, depuis 2020, nous avons commencé à communiquer avec toutes les fédérations afin de nous aider.

Dans une déclaration faites dans notre publication d’hier, Samir Sobha, président de la MFA, s’est demandé pourquoi le ministère a sollicité la MFA alors qu’elle est suspendue par votre institution. Qu’avez-vous à lui répondre ?

Rien. Mais pourquoi la MFA sollicite le ministère lorsqu’il s’agit d’organiser les matches à Côte D’Or ? On avait lancé les fédérations depuis 2020, et la MFA aurait dû nous dire cela depuis le départ, et non pas à la veille des Jeux. Ce n’est pas correct de prendre en otage la jeunesse de l’océan Indien. Il y a des points sur lesquels nous ne sommes pas d’accord et que nous voulons essayer de régler.

Nous savons que lors de chaque match international, il y a le document « tier 1 » que le pays hôte doit soumettre à la FIFA. Avec la participation des Seychelles, dont la fédération de football est sous l’égide de la FIFA, avez-vous soumis ce document ?

Pour le bien-être des jeunes de l’océan Indien, nous avons voulu inclure le futsal et nous avons tenu à le faire. Je ne sais pas ce que la FIFA en pense, pour moi le plus important c’est que nous jeunes puissent évoluer dans cette discipline qu’ils aiment. Donc, en ce qu’il s’agit des problèmes de politique, il ne faut pas que cela rejaillisse sur les jeunes.

Pensez-vous que les choses peuvent s’améliorer entre votre ministère et la MFA ?

Nous de notre côté on a essayé de faire le maximum pour que les choses s’améliorent, mais si au niveau de la MFA on pense que c’est de cette façon qu’il faut gérer le football, nous resterons polis envers eux. Je ne pense pas que la MFA est le propriétaire du football à Maurice.

 

 

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