Les trois leaders des partis de l’opposition, à savoir Navin Ramgoolam, Paul Bérenger et Xavier-Luc Duval, se sont rencontrés pendant plus d’une heure en la résidence du leader du Parti travailliste (Ptr) hier. Seul Navin Ramgoolam s’est toutefois adressé à la presse, Paul Bérenger et Xavier-Luc Duval ayant en effet prévu de le faire ce matin séparément.
« Nous avons eu une longue rencontre très positive pour parler essentiellement des risques de fraudes électorales. Une des choses qui nous inquiète le plus, c’est la Computer Room. Nous savons le travail que font certaines personnes, qui sont proches du MSM, et qui sont impliquées et font des manipulations dans la Computer Room », a affirmé Navin Ramgoolam. Il a cité le cas des Fidji, qui ont connu « un gros problème en raison de la présence d’une Computer Room lors d’élections », dit-il. « Lorsque nous entrons dans une élection, nous voulons nous assurer qu’elles soient Free and Fair. Pa pe kokin. C’est cela que nous recherchons; c’est cela notre priorité. »
Il estime toutefois que les élections « ne sont pas loin », ajoutant que les leaders des partis de l’opposition se rencontreront après l’année. « Nous solliciterons une rencontre avec l’Electoral Commissionner afin de lui dire le fond de notre pensée », ajoute-t-il.
Le leader du Ptr a par ailleurs à nouveau confirmé que si les municipales ont lieu, le Ptr et l’Entente de l’Espoir iront ensemble aux élections. « Toutefois, nous estimons que les élections générales ne sont pas loin, et nous avons également cette possibilité. À ce propos, les discussions se poursuivent, mais rien n’a été finalisé. Nous sommes dans un mood positif. Cependant, le plus important pour nous, c’est d’éviter la fraude électorale et de nous assurer que les élections se déroulent dans les meilleures conditions » , a poursuivi Navin Ramgoolam, qui doit encore rencontrer les représentant de Resistans ek Alternativ mardi.
Invité à commenter le transfert de Bruneau Laurette à la prison de Melrose, Navin Ramgoolam a expliqué qu’il vient seulement de l’apprendre. Il se demande s’il sera en sécurité en prison, « car il sera mélangé avec les autres détenus ».