COSAFA U17 YOUTH CHAMPIONSHIP : Le Baby Club M en ordre de bataille

C’est aujourd’hui que le Baby Club M entrera dans l’arène de la COSAFA U17 Youth Championship, face à la Namibie, au stade Anjalay. Un match que les protégés de Michael Mootoosamy, entraîneur de la sélection nationale, ne veulent pas rater, d’autant qu’il s’agit de leur première sortie internationale. À quelques heures du coup d’envoi, pleins feux sur la classe biberon de la sélection nationale.
Pour leur première sortie, les joueurs du Club M savent qu’ils polariseront l’attention du public. Pourtant, c’est sans aucune inhibition qu’ils fouleront, à 14 heures, la pelouse du stade Anjalay. L’occasion de faire comme leurs aînés en venant à bout d’un adversaire mieux classé ? L’idée trotte dans la tête du technicien. « Nous venons pour gagner », nuance Michael Mootoosamy.
Une sorte de déclaration de guerre, histoire de rameuter autour de lui ses troupes. Celles qu’il a dû reformer après qu’un communiqué de la COSAFA interdisant la participation de joueurs nés en 1999. « Nous avions déjà travaillé avec une partie du groupe. Mais en apprenant que les plus âgés ne pourront pas participer, nous avons intégré d’autres éléments au groupe. » Sauf qu’il n’a eu que deux semaines pour cela. Reste à savoir si le résultat, au final, sera celui escompté. « C’est un groupe qui évoluera ensemble pour la première fois. On va peut-être avoir affaire au manque d’expérience », analyse le technicien.
Il n’empêche que le groupe veut croire en ses chances. Pour l’instant, la pression est loin des épaules de l’équipe, mais certains joueurs se font un devoir de rappeler l’enjeu à leurs camarades. « À l’entraînement, on les voit plus appliqués, plus concentrés. Je pense que c’est à moi d’absorber la pression et de les laisser jouer leur football. »
Ce qui, dans la pratique, se traduirait presque par une certaine insouciance, au vu de leur âge. « Avec cet état d’esprit, c’est normal qui ne ressentiront pas la pression. Ils la vivent au quotidien, mais je préfère les tenir éloignés de tout cela. »
Maintenant, il s’agira, en fait de sortir de cette fameuse poule A, composée de la Namibie, de l’Afrique du Sud et des Seychelles. À quelques heures de son entrée en la matière, les Mauriciens restent sereins. « Les joueurs sont conscients de l’enjeu et des attentes autour d’eux. Mais il n’empêche qu’ils restent dans leur cocon, sans se laisser atteindre. »
L’objectif est donc tout trouvé. Mais il passe avant tout par de bons résultats contre la Namibie. Pour cela, on suivra, avec une certaine attention, la prestation des avant-centres. « Il se pourrait que nous soyons en situation de but et que nous ne marquions pas. Ce ne sera pas de la maladresse, mais plutôt un manque de matches dans les jambes », explique Michael Mootoosamy.
Lundi, les Mauriciens croiseront le fer avec l’Afrique du Sud. Un match à quitte ou double, où aucun détail ne sera laissé au hasard. « Nous devrons impérativement faire un grand match contre l’Afrique du Sud. Mais une victoire contre la Namibie voudrait dire un grand pas vers la qualification », ajoute encore le technicien.
Finalement, le Baby Club M affrontera, mercredi, les Seychellois pour leur ultime sortie dans la poule A. Une échéance que Michael Mootoosamy n’appréhende pas pour le moment. « Chaque match en son temps. Mais je peux d’ores et déjà dire que nous jouerons notre plus gros match contre l’Afrique du Sud », note-t-il.
Dans le groupe B, le Kenya, la Zambie, le Malawi et Madagascar tenteront de prendre les deux autres tickets en jeu pour les demi-finales. D’ailleurs, la Zambie a fait un pas vers la deuxième phase, grâce à sa large victoire (4-0) aux dépens du Kenya (voir par ailleurs) alors que le Malawi a dominé Madagascar (2-1) hier.
Lors de la prochaine journée de la poule B, on assistera à un duel entre le Kenya et Madagascar au stade St François Xavier (12h), alors que la Zambie et le Malawi en découdront au même stade à partir de 15 heures.

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