Côte d’Or : tout le monde affiche la satisfaction

À 92 jours des 10e JIOI, que Maurice abritera du 19 au 28 juillet prochain, le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et la Mauritius Multisports Infrastructure Limited (MMIL) ont organisé une visite guidée du complexe multisports de Côte d’Or. Hier, la presse a été conviée, histoire de constater de visu l’avancée des travaux, que les responsables du chantier estiment à 75 %.

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Figurant parmi les dernières infrastructures sportives qui seront livrées en amont des Jeux – le COJI ayant annoncé la fin du mois de juin comme date butoir – le complexe multisports de Côte d’Or se présente comme un bijou pour le sport mauricien. La visite guidée a permis de le confirmer.

Selon les plans présentés, la structure sera dotée d’un terrain de football, d’une salle multidisciplines, avec terrains modulables, une piste d’athlétisme, et une piscine aux normes olympiques. Il faut noter que chacune des infrastructures du complexe sera aux normes imposées par les fédérations internationales.

Devant un Pravind Jugnauth qui s’est dit satisfait de l’avancée des travaux, les ingénieurs et architectes se sont félicités, eux aussi, de la vitesse à laquelle les choses ont évolué. « Notre priorité reste l’achèvement des travaux », a laissé entendre Avinash Gopee, Chairman de MMIL.

Le Premier ministre conversant avec Avinash Gopee (à g.), responsable de cet immense projet sportif, sous le regard du ministre Toussaint entre autres

Ce dernier a d’ailleurs eu un mot spécial pour les équipes techniques, qui ont fait sortir de terre le complexe. « En six mois, nous avons accompli 75 % des travaux. »

Le Premier Ministre, Pravind Jugnauth, a parlé du complexe multisports comme d’un futur haut lieu de la vie sportive à Maurice. « Je suis impressionné. Je suis conscient qu’il reste encore des choses à faire. Mais je peux vous assurer que le monitoring se fait de manière régulière. »

Le complexe de Côte d’Or vient donc cristalliser la vision du gouvernement, qui souhaite doter Maurice d’une infrastructure répondant aux critères internationaux. « C’est un secteur que nous voulons développer. À l’avenir, nous voulons aussi que ce complexe serve à organiser des compétitions internationales, de très haut niveau », a ajouté le Premier ministre.

De son côté, Stephan Toussaint, ministre de la Jeunesse et des Sports, n’a pas non plus caché satisfaction devant ce qu’il a pu constater. « Je suis vraiment étonné. Même le réseau électrique a été placé. »

Ne cachant pas non plus les appréhensions qu’il avait l’année dernière, il s’est dit confiant que le complexe sera livré, comme prévu, vers la fin du mois de juin. « Tout le monde est content. Nous sommes aux alentours de 70 % des travaux complétés. »

Pravind Jugnauth a également fait ressortir que la construction du complexe est dans les temps. « Je me base sur ce qui m’a été dit. Je préfère laisser le soin aux professionnels de répondre, mais nous pouvons espérer que les conditions climatiques jouent en notre faveur. »

La visite des lieux a vu la petite foule – composée d’une centaine de personnes à peu près – emprunter les différents couloirs, corridors et passages, s’arrêtant tour à tour devant ce qui sera la salle dédiée au judo, le terrain de football et les infrastructures liées à la partie aquatique du complexe. Pour rappel, il y a une semaine que Jean-Pierre Sauzier, CEO du COJI, a annoncé que le complexe de Côte d’Or abritera deux disciplines, le judo et la natation. Les interrogations ont longtemps tourné autour de cette structure, alors que tout le monde affirmait qu’elle serait prête pour les Jeux. Reste, maintenant, à voir comment les choses vont évoluer.

Les gradins du complexe multisports

 

Sécurité maximale :  L’accès au complexe sportif de Côte d’Or fait l’objet de pas mal de règlements. L’un d’eux concerne la sécurité. Et nous en avons eu la preuve hier, lorsque des employés du chantier nous ont apostrophés concernant les chaussures de ceux qui visitaient l’infrastructure. « Il faut absolument porter des chaussures de sécurité. C’est un grand chantier », ont-ils rappelé. Preuve qu’on ne badine pas avec la sécurité : le port de casques de protection et de gilets fluorescents a été rendu obligatoire au moment même d’entrer sur le chantier. Doit-on aussi souligner qu’un briefing sur cet aspect ô combien important s’est tenu avant la visite

Les travailleurs chinois portant casques et gilets fluo sur le chantier
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