M.A.
Effectuer un test PCR chaque semaine n’est pas une mince affaire. Cela requiert une organisation pour ceux qui ont été exemptés et un compte en banque, tel Crésus, pour ceux qui ne sont pas vaccinés par choix personnel. Faites le vaccin, direz-vous! Voici l’absurdité de la chose : les collègues vaccinés pénètrent dans l’enceinte de l’école sans souci alors que le vaccin ne certifie pas qu’ils ne sont pas porteurs du virus. Pourquoi diable mener la vie dure aux personnes exemptées ou qui acceptent un test PCR hebdomadaire pour la sécurité des élèves? D’une part, une personne avec un test PCR négatif se méfierait du vacciné, et d’autre part, le collègue vacciné regarderait de haut celui qui n’a pas le laissez-passer vert. Voilà le résultat de ces regulations au quotidien au travail !
De grâce, cessez de compliquer la vie de simples contribuables, amoureux de leurs métiers, conscients des risques pour leurs élèves (voyageant dans des bus bondés) et pour eux-mêmes. L’enseignant non vacciné exempté, aura donc à se rendre à l’hôpital deux fois en l’espace de deux jours. Une première fois pour se faire triturer le fond du nez à coups d’écouvillon, sans aucune preuve de l’avoir subi (pas de attendance slip), et une deuxième fois pour récupérer le précieux résultat (quelle attente désagréable!) Alors que le vacciné jouit d’une vie plus douce avec sa carte verte, on ne peut s’empêcher de penser à ce cluster de personnes, toutes vaccinées.
Ne pouvons-nous pas innover dans le secteur public ? Des résultats par courriel ou par message? La proposition de vacciner les jeunes, incessamment, ne sera pas synonyme de non-contamination. Des tests salivaires pour les écoles? Ainsi on pourrait tester tout le monde à fréquence régulière. Alors que les cas augmentent, trouvons des solutions efficaces pour détecter et protéger les jeunes! Commençons par nous moderniser dans les petites choses au quotidien et à nous OR-GA-NI-SER. Se faire tester, pour avoir accès à son lieu de travail ne devrait pas être le parcours du combattant !