COUR INTERMÉDIAIRE: Le procès d’un Américain pour attentat à la pudeur entendu le 17 octobre

Le procès de l’américain Andrew Zachary Bruder, 38 ans, poursuivi en Cour intermédiaire sous des charges de coups et blessures et d’attentat à la pudeur a été appelé hier devant le magistrat Pranay Sewpal. L’homme de loi de l’accusé, Me Neelkanth Dulloo, a demandé un renvoi afin de recevoir des instructions de son client relatif à la charge d’attentat à la pudeur sur mineure qui pèse sur lui. L’Américain envisage de plaider coupable de cette accusation.
Andrew Zachary Bruder fait l’objet de cinq charges en Cour intermédiaire, dont deux pour coups et blessures sur son ex-femme, qui auraient été perpétrées à deux reprises, soit le 6 octobre 2013 et le 14 février 2014. Il répond aussi de trois charges d’attentat à la pudeur sur une fillette de 11 ans, délits qui auraient été commis entre 2012 et 2013. L’Américain avait initialement plaidé non-coupable des accusations portées contre lui. Lors de l’appel de l’affaire en cour hier, son homme de loi, Me Neelkanth Dulloo, devait faire part à la cour que son client envisage de reconsidérer son plaidoyer relatif au délit commis le 6 octobre 2013, soit celui d’attentat à la pudeur sur mineure. Le procès a été ajourné au 17 octobre  
Andrew Zachary Bruder n’en est pas à sa première inculpation en Cour intermédiaire. En septembre 2015, il avait été arrêté par la police concernant des allégations d’attentat à la pudeur sur sa fille de 5 ans, alors qu’ils vivaient à Camp-Levieux, Rose-Hill. Il avait alors passé 14 mois en détention préventive avant de faire face à un procès. Il avait finalement été disculpé par le magistrat Azam Neerooa, qui avait fait état des nombreuses incohérences dans les versions de la fillette ainsi que celles de sa mère.
Cette fois, l’épouse de l’Américain, avec qui il est séparé depuis 2014, allègue que son mari l’a agressé à deux reprises, soit en octobre 2013 et en février 2014. L’ex-femme de Zachary Bruder a déjà été entendue lors de ce procès. Des témoins de la poursuite, en l’occurrence des officiers de police affectés à l’enquête sur cette affaire, ont été appelés à la barre des témoins.

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