COUR INTERMÉDIAIRE : Sattiaven Teeroovengadum fixé sur son sort le 21 décembre

Sattiavan Teeroovengadum, à qui il est reproché d’avoir séquestré ses deux fils, Kevin et Yovam, dans leur maison à Mont-Roches, sera fixé sur son sort le 21 décembre dans une autre affaire déférée en Cour intermédiaire et portant sur des allégations de pot-de-vin à l’État civil de Flacq en septembre 2008. Il a été reconnu coupable mardi 8 décembre sous une charge de “bribery by public official”.
Sattiavan Teeroovengadum, 60 ans et représenté par Me Rama Valayden, avait plaidé non coupable de l’accusation portée contre lui. Son homme de loi, qui a fait sa plaidoirie hier sur la sentence imposée, préconise les travaux communautaires à la place d’une peine d’emprisonnement. L’accusé, qui a défrayé la chronique pour avoir séquestré ses deux fils dans leur maison à Mont-Roches, a indiqué que sa femme et ses deux garçons « dépendent financièrement » de lui et qu’il doit prendre soin d’un de ses fils « 24/24h, car il souffre d’un handicap ». L’homme de loi de l’accusé a soutenu que son client a travaillé pendant 40 ans dans les services publics et qu’il s’agit de sa première faute. Il a ajouté que Sattiavan Teeroovengadum, en préretraite, ne touchait pas de “lump-sum”, ce qui constitue déja « une punition ». L’accusé, libéré sous caution après son arrestation pour maltraitance alléguée sur ses deux fils, a été suspendu de son poste après que des charges provisoires ont été retenues contre lui. Me Valayden a ajouté que des travaux communautaires seraient appropriés en lieu et place d’une peine d’emprisonnement dans ce cas. Le magistrat Vijay Appadoo rendra sa décision le 21 décembre.
Pour rappel, c’est un vigile posté au Caudan Waterfront qui avait porté plainte contre Sattiavan Teeroovengadum. Il allègue que ce dernier, alors officier à l’État civil à Flacq, lui aurait demandé une somme de Rs 300 pour qu’il obtienne un acte de naissance récent pour son fils aîné. Le plaignant avait indiqué que l’école lui avait en effet demandé ce type de document dans le cadre de ces démarches administratives pour faire admettre son fils aîné en primaire en 2008. Pour sa défense, l’accusé avait déclaré à la police : « Sa larzan-la enn dimoun ti donne pou timb pou met lor certifica. » Or, il a été révélé en cour qu’uniquement trois timbres devaient être utilisés, chacun coûtant Rs 25. Dans son jugement, le magistrat a pris en considération les aveux de l’accusé dans sa première déposition à la police et devait accorder plus de crédit à la version du plaignant.

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