COUR DE PAMPLEMOUSSES : Une helper blanchie d’une accusation de vol

Le magistrat Navish Jheelan, siégeant en cour de Pamplemousses, a décidé de rayer les charges à l’encontre d’une helper d’une boulangerie, accusée d’avoir volé Rs 2 300 dans le casier de sa collègue. Le magistrat a trouvé que les explications de la présumée victime n’étaient pas convaincantes et qu’elle hésitait à répondre aux questions quand elle était interrogée en cour.
La helper répondait de deux chefs d’accusation, « larceny under Count I in breach of section 301 (1) of the Criminal Code, and alternatively with possession of property obtained unlawfully under Count II in breach of section 40 of the Criminal Code ». La plaignante, également employée comme helper dans une boulangerie, allègue que le 3 mars 2011, sa collègue lui avait volé Rs 2 300 dans le casier qu’elles se partagent. Elle a déclaré en cour que sa collègue est la seule à avoir le double des clefs du casier et que c’était sans doute elle qui avait volé l’argent vu qu’il n’y avait aucun signe d’effraction ou de dommages au casier. Pour sa part, l’accusée a nié les allégations portées contre elle et a expliqué que le jour des faits, sa collègue avait quitté le bureau à 10 h 30 mais que ce n’est qu’à 14 h 30 qu’elle l’a informée qu’elle avait perdu une somme d’argent. L’accusée a aussi tenu à souligner que c’est leur employeur qui leur a donné le double des clefs du casier.
Dans son jugement, le magistrat Jheelan a décidé de rayer les deux charges retenues contre l’accusée, considérant qu’il est possible qu’il y ait plusieurs doubles des clefs du casier vu qu’elles proviennent de l’employeur qui les leur a donné. L’accusée, relève-t-il encore, a répondu aux questions qui lui étaient posées sans hésitation. Le magistrat a ainsi trouvé que sa version était crédible, alors qu’à l’inverse, la plaignante a hésité lorsqu’une question lui a été posée concernant le temps qu’elle a pris pour informer l’accusée qu’on lui avait volé de l’argent. Après quelques temps de réflexion, la victime présumée devait répondre qu’elle ne pensait pas que l’accusée aurait pu lui voler son argent. Le magistrat a aussi trouvé qu’il n’y a aucune preuve démontrant que l’argent a été retrouvé en possession de l’accusée, et ce bien qu’une fouille ait été faite à son domicile. Il a ainsi rayé les deux charges pesant contre l’accusée.

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