COUR SUPRÊME : Troublé par la situation malsaine créée par les récentes nominations, a déclaré Paul Bérenger 

Le leader de l’Opposition, Paul Bérenger, se dit troublé par la situation malsaine créée par les récentes nominations au niveau de la Cour suprême. Cette question a longuement été évoquée hier lors de la réunion du bureau politique du MMM et fera à nouveau l’objet de discussions avec le MSM lors de la réunion paritaire du Remake 2000 à La Caverne demain.
Paul Bérenger a déploré que la tradition consistant à respecter la hiérarchie dans le cadre des nominations ou pour effectuer la suppléance n’ait pas été respectée. En effet, en l’absence du Chef juge et du Senior Puisne Judge (SPJ), la logique voulait que soit la personne occupant la troisième place hiérarchiquement qui occupe les fonctions de Chef juge.
Le Chef juge de la Cour suprême, Bernard Sik Yuen, a choisi de passer outre à cette tradition alors qu’il s’apprête à effectuer une mission à l’étranger à partir d’aujourd’hui et que le Senior Puisne Judge en titre, Keshoe Parsad Matadeen, est absent du pays. Alors que la troisième place hiérarchique est occupée par le juge Eddy Balancy, c’est Paul Lam Chang Leen qui a été nommé SPJ et qui sera par conséquent appelé à agir comme Chef juge suppléant à partir d’aujourd’hui. De plus, la fonction de SPJ suppléant qui logiquement aurait dû être occupée par le juge Eddy Balancy a été confié au juge Saheeda Peeroo.
Par ailleurs, le programme de la visite officielle du président de la République du Gabon, Ali Bongo, a été publié ce matin. Il prévoit la présence du Chef juge par intérim, Paul Lam Shang Leen, à l’aéroport pour accueillir l’invité de marque du gouvernement mauricien. C’est le Chef juge suppléant qui sera appelé à rencontrer le président du Gabon dans le cadre des visites de courtoisie traditionnelles à l’invité de marque. Le problème est que le programme ne donne pas l’heure exacte à laquelle ces visites doivent avoir lieu. Il prévoit simplement que des visites de courtoisie sont prévue entre 17 h et 17 h 30. Ce qui pourrait laisser croire que les personnalités concernées rencontreront le président du Gabon en même temps. Paul Bérenger s’est élevé contre cette façon de faire et a protesté officiellement auprès du ministère des Affaires étrangères. Il ne compte pas participer à cette visite de courtoisie si la situation n’est pas éclaircie.

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