Une employée, habitant Souillac, âgée de 51 ans, testée positive au virus de COVID-19 et exercice de dépistage pour les 471 employés
Un très proche parent d’un parlementaire de la majorité probable porteur du virus
Une employée d’une unité de Grand-Bois, âgée de 51 ans et habitant Souillac, a été testée positive à la COVID-19 lors d’un exercice de Contract Tracing le week-end dernier. Même si la nouvelle était confirmée depuis la mi-journée d’hier, le ministre de la Santé et député de Rivière-des-Anguilles/Souillac (No 13), a occulté cet élément crucial lors de son intervention d’hier après-midi à la télévision. Pourtant, une question de la presse portait sur ce problème. Avec ce développement et des risques potentiels à la santé publique, l’usine a été forcée de suspendre ses opérations durant trois jours, afin de permettre le dépistage de tous ses employés et la désinfection des lieux. Des craintes subsistent quand même, surtout au niveau des travailleurs étrangers qui sont à plusieurs dans les dortoirs.
La nouvelle s’est vite répandue parmi les employés de cette unité de textile de Grand-Bois. Une « Machinist Quality Controller » résidant à Souillac a été testée positive à la COVID-19, lors d’un exercice de Contact Tracing pendant le week-end. Étant donné qu’elle était au travail les jours précédents, la direction a été forcée d’appliquer les dispositions du protocole et de prendre la décision de fermer l’usine pendant trois jours. Cela, afin de permettre le dépistage de l’ensemble des employés et la désinfection des lieux.
L’exercice a déjà commencé hier matin. La majorité des employés ont déjà fait leur test PCR. Ils sont 471 personnes travaillant dans cette usine, incluant des expatriés. À ce sujet, il y a des craintes étant donné que les travailleurs étrangers habitent souvent à plusieurs dans les dortoirs. Toujours est-il que la direction affirme avoir pris toutes les dispositions nécessaires pour protéger les employés et collabore avec les autorités. Dans un communiqué émis hier après-midi, il est ainsi indiqué : « L’exercice de ‘contact tracing’ a été activé au sein de notre usine et nous collaborons pleinement avec les autorités pour faciliter cet exercice et identifier toutes les personnes qui ont pu être en contact avec notre collègue. » Il est aussi précisé que 65% du personnel ont déjà reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19.
Des employés affirment tout de même vivre dans une situation stressante car le travail se fait à la chaîne. « Dans une usine, tout le monde est en contact d’une manière ou d’une autre. Cela fait un peu peur d’apprendre qu’une de nos collègues a été testée positive. Tant qu’on n’aura pas le résultat, on ne pourra dormir en paix », confie une employée.
Toujours est-il que la direction maintient que l’usine opère selon « un protocole strict pour limiter les risques de propagation du virus. » Et de préciser que la situation sanitaire requiert la plus grande vigilance. « Nous invitons une nouvelle fois le personnel et le public à respecter les gestes barrières et les consignes des autorités. La collaboration de tous les employés et partenaires est essentielle pour assurer la santé de tous et une reprise sereine de l’activité du site », fait-on comprendre en attendant que le ministre de la Santé et député de la circonscription ne vienne donner des garanties sur la présence du virus au No 13, qui a échappé à la zone rouge en dépit du foyer du New Souillac Hospital.
En fin de journée d’hier, la nouvelle courait à l’effet qu’un proche parent par alliance d’un parlementaire de la majorité serait porteur du virus de COVID-19. La question est de savoir à quand remonterait le dernier contact de ce parlementaire avec ce cas positif à la COVID-19 et si le député participera à la séance de l’Assemblée nationale du jour.
Les yeux des autres parlementaires traîneront au sein de l’hémicycle en vue de dépister celui qui aurait dû avoir déjà subi techniquement un PCR Test. La moindre des choses de même qu’une annonce dans un sens comme dans un autre de la présidence.
Affaire à suivre…