
Il y aurait bien des choses à dire sur la nature et la multiplication du SRAS-CoV-2, virus de la famille des Coronaviridae, qui provoque la Covid-19 (“Coronavirus Disease 2019”), mais l’objet de cet article me demande seulement de préciser que l’air lui est hostile, et qu’il a donc besoin de l’homme pour passer d’un corps à un autre. Et c’est par notre toux et notre toucher qu’il y arrive. Je me dois d’ajouter aussi que son but final est d’atteindre nos poumons où, si pas éradiqué, il peut faire des dégâts considérables.
Comment donc prévenir ou guérir cette maladie ? Seuls des chercheurs, spécialistes en virologie et en épidémiologie, qui ont étudié profondément ces questions, peuvent y répondre. Ce n’est pas le rôle des politiques et des médecins, quelque compétent puissent-ils être dans leur domaine respectif, de le faire. Leur responsabilité, à eux, est d’écouter ces savants et d’agir en conséquence. Faut-il encore qu’ils choisissent ceux d’entre eux qui sont intègres intellectuellement et moralement.
Et ce qui me poussa à m’intéresser à ce sujet, est que cette épidémie a été tout simplement accaparée par des médecins, politiques et certains journalistes qui, pour des raisons obscures n’ont de cesse de désinformer la population. Aussi je me sentais le devoir d’aller chercher la vérité sur cette épidémie-là dans les études les plus fiables qui lui ont été consacrées, et de l’étaler au grand jour.
C’est ainsi que je découvris les ouvrages de cinq des plus grands Professeurs en matière de virologie et d’épidémie, nommément : Didier Raoult, Philippe Parola, Christian Perronne, Jean-François Toussaint et Laurent Toubiana. Bardés de diplômes et de prix, ils sont tous d’éminents chercheurs, mondialement connus pour leurs nombreuses publications.
Je me suis donc plongé dans les études de ces sommités médicales sur la COVID-19, et c’est à cette aune que je me propose d’analyser la gestion de cette épidémie par les autorités mauriciennes.
Mais voici, au préalable, les principaux éléments d’information concernant les mesures prises par ces autorités-là, depuis les cris d’alarme en provenance d’Europe au début de janvier 2020.
Période de pré-confinement 2020 : février et mars
L’on peut dire que tout ce qui pouvait être fait, avec les moyens dont elles disposaient alors, l’a été. Qu’il s’agisse d’importer ou de produire localement les équipements et les produits de protection, de détection et de traitement de la maladie ; d’organiser les hôpitaux pour l’accueil et la réanimation des malades éventuels ; de mettre sur pied des Centres de Quarantaine ; et de contrôler strictement l’entrée des personnes sur le territoire, pour n’en citer que les principales.
Confinement 2020
Il y eut deux types de confinement. Le premier quasi-total, et l’autre, partiel.
Le bilan de ces confinements en 2020 peut se résumer comme suit :
– Nombre de personnes contaminées : 334
– Nombre de décès : 10. Principalement des personnes âgées et déjà malades.
Ce qui veut dire que l’épidémie fut très efficacement et rapidement contrôlée par les autorités mauriciennes. Mais il n’est pas moins vrai, pour autant, que les séquelles que laissèrent ces mesures sur l’économie et, par là-même, sur l’emploi, furent extrêmement importantes malgré les aides de l’État. Mais sans doute était-ce inévitable, vu notre impréparation et notre méconnaissance de cette maladie au début de l’épidémie.
Épidémie 2021
Lorsque la COVID-19 refit son apparition en 2021, nous étions alors bien mieux armés qu’en 2020 pour la combattre. Peut-on donc dire qu’elle a été aussi bien gérée que la précédente ? Fallait-il confiner le pays quasi totalement ? Je pense que non, et ce pour les raisons suivantes :
– La COVID-19 est-elle une maladie majeure, contrairement à ce que certains avancent? Le taux de mortalité à Maurice en 2020 fut de 0,09 % de la létalité totale, et dans d’autres pays ayant, comme Maurice, un système de santé performant, ce taux est loin d’être alarmant.
– Le mode de propagation de ce virus est, au stade actuel de nos connaissances, la toux et le toucher. Il suffit donc de respecter les gestes barrières tant que l’ampleur de la maladie dépasse le seuil de tolérance (Tout comme la grippe, la COVID-19 doit être tolérée).
– L’efficacité du confinement reste à prouver.
– Nous disposons aujourd’hui des tests et d’un effectif suffisant et expérimenté capables de les effectuer.
– Nous possédons, avec l’hydroxychloroquine (accompagné d’Azythromicine), un traitement qui a fait ses preuves dans de nombreux pays où il a été utilisé.
En France, au cours de l’année 2020, le Professeur Raoult l’utilisa sur 8400 patients et son efficacité fut confirmée. Au Bangladesh et en Australie, pour ne citer que deux autres exemples, les effets bénéfiques furent aussi probants.
– Méta-analyse Internet, se basant sur 215 études impliquant 187,213 patients, abonda dans ce sens.
– À Maurice, le Dr. Joomaye, lui-même, déclarait le 28 mai 2020 que 332 cas avaient été traités à l’hydroxychloroquine avec succès. Et, comme nous l’avons vu, la première épidémie se termina le lendemain avec… 334 cas.
– Nous avons pu vacciner au moins 200,000 personnes jusqu’ici, et attendons l’arrivée de quelque 200,000 autres vaccins (en provenance de Russie et de Chine, entre autres), dans un proche avenir. Et avec les nouvelles démarches d’approvisionnement en cours, le Gouvernement mauricien pense que, d’ici à juillet, 60 % de la population auront été vaccinés. Même si l’efficacité et les effets secondaires de la plupart de ces vaccins-là ne sont pas encore très bien établis, le jeu en vaut la chandelle, d’autant plus que ces effets n’ont pas été graves jusqu’ici pour la majorité de ces vaccins.
– Nous avons la possibilité de faire participer les médecins généralistes au traitement de cette maladie, comme ils le font pour la grippe. Cela arrangerait tout le monde sur les plans pratique et économique, et serait, de surcroit, plus efficace.
– Nos protocoles sanitaires au port et à l’aéroport sont aujourd’hui bien en place (Pour cette raison-là, ainsi que toutes celles qui précèdent, il est impératif d’ouvrir totalement nos frontières).
– Parce que le remède est bien pire que le mal, comme l’indiquent les constats suivants :
– De nombreux opérateurs économiques (petits et grands) sont en faillite ou en sursis.
– Le nombre de chômeurs en 2019 était de 39,740, et en 2020, de 62,000.
– OMNICANE est endetté. D’autres groupes industriels et commerciaux sont en proie aux dettes.
– L’industrie touristique est en mode survie – ENL, une des majeures parties prenantes de ce secteur, essuie à elle seule une perte de Rs. 1 milliard dans cette branche d’activité. Et cette industrie fournit 100,000 emplois directs et indirects, et représente à elle seule quelque 25 % du Produit intérieur brut.
Et l’aide gouvernementale en cours, ne saura durer longtemps.
– L’état psychologique de nombreux de nos compatriotes, les chômeurs et les pauvres en particulier, s’est considérablement dégradé. Dans l’environnement restreint dans lequel j’évolue, deux personnes ont été hospitalisées pour cause de dépression nerveuse.
– Les restrictions et les exigences imposées à la population sont liberticides et psychologiquement insupportables, d’autant plus qu’il y a disséminé à travers l’île (dans la « zone rouge » en particulier) un nombre de barrages et de contrôles policiers (même les soldats en tenue de combat de notre armée y ont participé) totalement hors de proportion avec le combat sanitaire que l’on veut mener, et qui nous donne l’angoissante impression de vivre emprisonnés. Elles laissent aussi les citoyens penser qu’on les considère comme des enfants, à savoir irresponsables. C’est tout simplement intolérable.
Seule une épidémie très grave, comme la Grippe Espagnole, qui tua des dizaines de millions de gens à travers le monde, saurait justifier une telle entrave, temporaire bien sûr, à la liberté des citoyens.
Mais qu’est-ce qui a donc fait que de nombreux pays se soient laissé aller à un confinement aussi excessif que celui décrit plus haut ? L’appât du gain, tout simplement. Et cette réponse sera plus claire lorsque nous aurons répondu aux trois questions suivantes.
Qui l’a voulu ? La plupart des grandes Sociétés productrices de médicaments (gérées aujourd’hui par des financiers, alors qu’à l’origine elles l’étaient par des médecins) et les politiques, médecins et Institutions qui sont à leur solde.
Pourquoi l’ont-ils voulu ? Uniquement pour pouvoir produire de nouveaux médicaments, les vendre au prix fort et engranger ainsi encore plus d’argent. Et c’est ainsi, par exemple, qu’ils se sont évertués à éliminer l’utilisation de l’hydroxychloroquine qui coûte très peu cher.
Et enfin, comment ils y sont arrivés ? En amplifiant la dangerosité de l’épidémie par des chiffres de cas et de mortalité astronomiques, et en discréditant et attaquant bassement tous ceux qui ne tombaient pas dans leur panneau, tel le Professeur Raoult, dont ils ont demandé la radiation de l’ordre des médecins, et qu’ils ont fait menacer physiquement.
Solution pour Maurice
Avant d’y arriver, je dirai que je suis loin de penser que le Gouvernement mauricien (ou certains de ses membres) ait trempé dans quelque combine que ce soit et de quelque manière que ce soit. Je salue d’ailleurs sa gestion du pays dans bien des domaines. Je pense, en revanche, qu’il s’est laissé influencer par cette propagande internationale, d’une rare intensité, qui consistait, pour les raisons susmentionnées, à présenter cette épidémie comme extrêmement mortifère, et susceptible de provoquer une hécatombe, osant même parler de guerre. Je pense aussi qu’on ne lui a pas toujours prodigué de bons conseils.
La solution est donc dans la liste des mesures préconisées dans la rubrique « Epidémie 2021 » ci-dessus, les plus importantes étant, comme nous le disions, le déconfinement total et la réouverture des frontières.
Il y va de la survie de certains pans principaux de l’industrie du pays, et de nombreux petits opérateurs économiques. Il y va aussi de l’équilibre psychique d’une partie non négligeable de la population.
Avec toute l’humilité que ces réflexions exigent.
14 avril 2021