CULTURES VIVRIÈRES : Après la relative sécheresse, les planteurs craignent des pluies trop abondantes

Ce sont, surtout, les planteurs qui ont recours à de l’eau en surface pour arroser leurs plantations de légumes qui semblaient être les plus affectés, ces derniers temps. En revanche, ceux s’alimentant à partir de l’eau souterraine ont moins souffert de l’absence de pluies de ces dernières semaines.
Maintenant qu’il a recommencé à pleuvoir, la hantise des planteurs est que cette relative sécheresse ne laisse place à un trop plein d’eau dans les champs. Ce qui pourrait, alors, être encore plus néfaste pour la bonne pousse des cultures vivrières.
Quoi qu’il en soit, même si la tendance était à la hausse dans les points de vente ces dernières semaines, les prix des légumes n’ont, en général, pas atteint des seuils intolérables. Des consommateurs estiment, même, que c’est chose courante qu’à l’approche des périodes de fêtes, les prix affichés dans les marchés ont, pour habitude, de grimper.
Ainsi, si les prix de la pomme d’amour (Rs 15 à Rs 25, en moyenne, le demi-kilo), du giraumon (Rs 10 à Rs 12), de la carotte (Rs 15 à Rs 20) et des brèdes dont la Tom Pouce ou le Petsaï sont restés à des niveaux plutôt acceptables, par contre, ceux, entre autres, du concombre (Rs 25 l’unité), du chou-chou (Rs 15), du margoze (plus de Rs 30 le demi-kilo), du lalo (Rs 40 à Rs 50), et du chou (Rs 30 à Rs 35 l’unité), ont fait froncer les sourcils des ménagères.
Les prochains jours confirmeront si le retour des pluies aidera à stabiliser la mercuriale des légumes. Mais une chose est, toutefois, sûre: ceux qui ont, chez eux, leur petit potager familial quitte, pour cela, à faire pousser de la pomme d’amour et des carottes dans des bacs, se prémunissent contre ces fluctuations des prix sur le marché des légumes. Comme quoi, on n’est jamais mieux servi que par soi-même .

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