Curepipe : Perquisition dans deux lieux de prostitution

La police a eu vent que des activités immorales se déroulaient dans deux endroits de la rue Malartic, à Curepipe. C’est ainsi que munis d’un mandat de perquisition, les hommes de l’inspecteur Persand, de la Divisional Support Unit (DSU), ont d’abord ciblé un centre de beauté, où les policiers sont tombés sur une jeune femme de 19 ans, à qui ils ont expliqué la raison de leur présence.

- Publicité -

Après quoi ils ont fouillé les lieux, mettant ainsi la main sur 21 préservatifs, un livre de présence, un Diary Book, un appareil DVR et une somme de Rs 800. La police a ensuite interrogé la jeune femme, qui a avoué être, avec une collègue, employée par la gérante (36 ans) pour monnayer ses services sexuels. Toutes deux expliquent que la propriétaire des lieux prend Rs 300 par client, le reste du montant étant alors conservé par les employées de l’établissement. La police a tenté de mettre la main sur cette habitante de Lallmatie, mais en vain.

Quant aux deux jeunes femmes, elles ont été relâchées sur parole après interrogatoire. Les policiers se sont également rendus dans une pension de famille située à côté du centre de beauté. Là, ils ont rencontré le propriétaire de 50 ans puis entrepris de fouiller les lieux. Ils devaient alors tomber sur des magazines et huit CD de films pornographiques, 140 préservatifs, des bouteilles de gel lubrifiant ainsi que des sextoys. Interrogé sur la présence de ces objets, cet habitant de Clairfonds a répondu : « Bann klian kit sa dan lasam. Mo finn ramas sa ! »

Des explications qui n’ont cependant pas convaincu les policiers qui ont emmené le suspect à leur bureau, après avoir néanmoins procédé à la saisie des objets en question. Après interrogatoire, le quinquagénaire a été placé en détention. Il est attendu au tribunal de Curepipe ce lundi, où une accusation provisoire de “possession of prohibited & restricted goods” sera retenue contre lui. Alors que la gérante du centre de beauté est recherchée pour le délit de “procuring, enticing, and exploiting prostitutes”

- Publicité -
EN CONTINU

l'édition du jour

- Publicité -